8 avril 769

le monde bouge, comme le métro, on va au boulot ou on en revient

je suis plutôt à lire (ces temps-ci, l’enquête de Stéphane Beaud «  »la France des Belhoumi » – il ne met pas de majuscule et sous titre « portraits de famille (1977-2017), la découverte 2018, 21 euros) et je vois mes contemporains un peu fatigués (depuis longtemps, je repère le prolo fatigué qui pionce doucement, je pense à Raymond Bussières dans « Casque d’Or » (Jacques Becker, 1952))

le type a sommeil, je vais travailler, je reviens, dans le poste (à présent, le poste c’est l’ordinateur – le mien, en rideau revient à la surface, semble-t-il, sans mémoire : nous verrons – mais en tout cas, merci…) il y avait ce si joli film réalisé par cette charmante Sandrine Bonnaire

le type à la guitare, c’est Henri Crolla, le jeune de dos, c’est Jacques Higelin (« Le bonheur est pour demain », Henri Fabiani, 1960) un extrait – il y a aussi « les gens épouvantés/fuient le mal qui est en eux/quand vous en croisez un dans le désert/il trouve encore moyen de détournez les yeux… » etc. (« Alertez les bébés ») et bien d’autres choses… Le soir, revenant du ciné on a croisé les bulgares

petits métiers de nos jours – j’en emprunte un au Chasse-Clou sans autorisation, paru il y a peu (recadré par mes soins)

ce qu’il fait ? mystère…

au cinéma « Mobil homes » (Vladimir de Fontenay, 2017) le fils, Bone (Frank Oulton) qui doit avoir dans les 8 ans, est juste magnifique (et donc magnifiquement dirigé sans doute) (c’est un premier film) (pour le reste, une version du rêve américain – caméra assez hystérique, mais après tout chacun comme il veut envisage le cadre)