3 avril 764
la déception est grande mais attendue – je ne dispose pas de suffisamment de capital pour parvenir à en remontrer à ce type d’instance – : la villa Salammbô ce sera pour une autre fois (s’il y en a, si j’y pense, si je le sais, si je parviens à me défaire de l’image que j’ai des réponses de cette instance – zéro réponse, dates floues, opacité des décisions…) (le projet restera dans le carton de l’employé aux écritures ((c)Martine Sonnet), et sera une page du carnet) (on en finit de la relecture) (est-ce qu’on va se laisser abattre parce que l’ordinateur en rideau a perdu un paquet de mémoire – de novembre à mars ? – je ne crois pas, mais j’avais quand même mes deux entretiens pour L’AiR Nu dedans)
il faut bien continuer (alors recommencer à saisir, à enquêter, à travailler) (rentrer et préparer un petit carnet de voyages pour demain) (aller au cinéma aussi mais et le temps, on le trouve où ? je ne sais pas) en tout cas je dors bien (et j’échafaude)
aujourd’hui, la grève perlée comme ils disent commence et c’est justice – je ne prends pas le train, certes, mais je pourrais – enfin aujourd’hui, non je ne pourrais pas – : on partage et on soutient.
à dix ans de distance, on pourrait écrire le même billet exactement aujourd’hui (avec des aménagements – encore que pour l’UIMM business as usual, I guess) (la chérie du ministre des affaires étrangères, tu te souviens ? l’appartement de la rue de Lille, tout ça…)
« de plaines en forêts de vallons en collines », je m’en fous, le plan des 600 millions de l’Uimm ou des centaines de milliers d’euros de la chérie du ministre des affaires étrangères, je m’en fous, le « vieil hugo tonnant de son exil, des enfants de cinq ans travaillant dans les mines, celle qui construisit de ses mains vos usines », je ne m’en fous pas du tout. Je déteste celle faite par le petit qui s’est tu, mais « celle qui chante en moi, la belle la rebelle » qu’est-ce qu’on attend ?
qu’est-ce qu’on attend ? que les gens ne se laissent pas diviser et ne s’envient pas les uns les autres à la base
Un titre de film (Patrice Chéreau, 1998) à changer : Ceux qui m’aiment ne prendront pas le train.