Pendant le weekend

18 mars 748

 

 

(il y avait un entrefilet sur le site de l’institut indiquant une espèce de résultat pour la fin du mois – sans précision – plus le temps passe, moins j’y crois; après tout, peu importe) hier matin, dans le froid, un café avec mon amie (ma fille) (mes enfants sont mes amies) cette image (à l’arrière-plan, le plus bel immeuble du monde)

il faut se dépêcher de la faire, bientôt ce sera détruit, ce coin-là. (une précédente, du temps où le bar de l’autre coin -Saumur quelque chose – était encore ouvert – 2010 à peu près – à l’arrière-plan, le plus bel immeuble du monde non encore ravalé…

). On apprenait que les balles qui avaient été tirées par quatre fois dans la tête de Marielle Franco venaient d’un stock acheté par la police fédérale (Brésil, Mexique, tous ces pays en proie à la mafia et dont l’ordre même est complètement pourri – sans vouloir trop généraliser, la police d’ici ne tue pas encore (encore que Zyed et Bouna, et Rémi Fraisse et d’autres encore en aient fait les frais, pensées pour eux…) mais il semble que le monopole de la violence légitime comme disent les sociologues lui brûle les doigts…) : une horreur multipliée.

Manqué l’atelier d’écriture de Pierre Ménard en la médiathèque Françoise Sagan – la neige m’a pris aussi, les courses, les obligations, et puis tout le reste (continué la relecture des contours à quatre mains) (je ne sais pas si on part, on devait hier à neuf, puis on a reporté à cause de la météo, puis on a attendu puis nous voilà)

Une affiche de mai 1968 d’actualité (postée par Christine Genin (aka notre héroïne), extraite du site Gallica) plus que jamais d’actualité et plein soutien aux cheminots (encore aujourd’hui comme en 1995 d’ailleurs)

en dvd (et aussi pour l’anglais) Victoria & Abdul (Confident royal, Stephen Frears : toujours impeccable, 2017) une reine Victoria probablement plus sympathique que le spécimen de la fin du siècle précédant le dernier, incarnée par Judi Dench (l’inoubliable et l’inégalée – certainement – M des antépénultièmes James Bond) : extra (elle l’est, mais le film ne va pas laisser de trace impérissable non plus…).

 

7. musique, 17 mars 2008, 09:59

la chanson, oui, le cinéma aussi, oui, la fraîcheur du matin, la liberté des oiseaux qui nous acceptent sur cette Terre, oui, mais le reste ?

 

 

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2 Comments

    mes voeux sincères et sans efficacité aucune pour le début
    une rage désolée pour Marielle Franco, une grimace pour la façon dont les « forces de l’ordre » peuvent être utilisées ici (moindre tout de même)
    et cueillons ce que pouvons

  • L’atelier des Beaux-arts fut une pépinière d’inventeurs et d’inventions.

    L’art au service de la cause du peuple (comme un rêve), sans connotation purement maoïste…