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Rubrique(s) : Carnets de Pierre Cohen-Hadria / journal des frontières / L'Employé aux écritures
31 janvier, 2018 3
Comme dirait le notulographe, obituaire.
Elle est tombée dans l’escalier, quatre vingt huit ou neuf piges, col du fémur brisé, on l’emporte de sa maison de retraite médicale à l’hôpital, on l’opère son coeur lâche, elle est partie, son énergie s’enfuit (je ne la connaissais pas, seulement ses enfants : à H. et à eux, toute mon amitié).
Due à Tanja (son amie, sa femme son amour) une seule image (volée sur fb à Sabine Huynh, une amie (merci ! des bises) aussi chère mais éloignée comme si cet univers virtuel tout à coup s’amenuisait, et ne nous restaient que ces liens) en souvenir de Philippe Rahmy un ami que je ne connaissais que très peu, de loin (je vois un peu de Maryse Hache dans cette relation, un peu lointaine, tellement égale et proche, et profonde et vraie, des blessures que cette vie nous inflige), rencontré une fois grâce à l’amie Hélène Clémente (bisous), ce soir-là, rue de Paradis si je me souviens – qui illustre tant notre condition, ceux (et celles) qui s’en vont – il reste ses livres (moi, c’est assez pas mal « Allegra »), leur sourire dans un petit coin de nos souvenirs – pour aujourd’hui, et les jours qui nous restent ici, cette magnifique beauté qui lui ressemble tant
derrière le lien, la retransmission sur remue.net de la soirée qui lui a rendu hommage (grâce, entre autres, à Sébastien Rongier) et cette absence mienne (je la regrette) qui tente un peu de se faire oublier. Salut à toi Phil.
Un ami rencontré souvent, à l’humour indéfectible, à l’écriture dense.
Belle photo que la dernière.
ni l’un ni l’autre rencontré, mais peine plus grande que pour bien des rencontrés
et merci à remue.net
Merci à vous Brigitte et Dominique pour vos commentaires (je ne le dis pas à chaque fois) mais merci