21 janvier 693 (sans point)
(un jour à manger de la tête de veau, on s’est dit – la sienne chut sur la place de la Liberté (il me semble) voilà deux cent vingt cinq ans) (ça fait un gros bail) (il faut intituler cette rubrique sans doute, espérons, nouvelle qui voit le retour d’un manuscrit vieux de trente ou quarante ans peut-être, confié puis retrouvé alors que l’original avait disparu dans l’incendie de la maison brûlée : je pensais en avoir déjà parlé ici mais non, comment l’intituler ? je pense parfois à ces histoires des Taviani, des Coen ou des Dardenne) (on en reparlera, on va créer une rubrique de l’employé aux écritures – avec (évidemment) une pensée reconnaissante vers la dernière née d’Amand)
au cinéma « Les pancartes de la vengeance » (« 3 billboards outside Ebbing, MIssouri », Martin McDonagh 2017) (la traduction par le distributeur a quelque chose de tarte années 60, mais ça n’a rien d’étonnant, pas vrai ?) (un monde dingue, la salle (la grande) pleine comme un oeuf – c’était au cinéma municipal de Barbès – aka CMB – et le même jeu à la séance suivante – 20h) (je ne trouverai pas le temps, mais j’aurais bien été voir un peu avec le robot où se déroule ce drame – c’est à Sylva en Caroline du nord qui ça a été tourné, dit-on, en 33 jours – c’est un peu comme le cinéma d’aujourd’hui, disons, ça ne se termine pas, toute cette mécanique assez précise et vraiment réjouissante mise en place pour le mouvement du film et des sentiments (empathiques) ne trouve pas de résolution…) en passant, ce musicien (déjà croisé à de nombreuses reprises, adorable, algérien,que « Dieu le bénisse » (ainsi qu’il nous apostrophe en nous quittant, souriant, à la Chapelle – et comme disait ma grand-mère) de nous faire rire ou sourire) (le paparazzo est désolé pour le point)
est-ce que ce sera la dernière année ? 4 paul klee, 1 hector caffieri, 1 vincent van gogh, 1 gustave caillebotte, 1 henri fantin-Latour, 1 jozef israels, 1 jan van goyen, dix reproductions format carte postale en face de Beaubourg ; les voeux ? oui, qu’on en finisse
Les traductions en français des titres des films américains (sauf quand ils ne sont pas traduits donc pas dénaturés) sont souvent grotesques.
Heureusement on n’a pas encore inventé les traductions d’images…
la résolution est-elle indispensable… ? dans l’univers non filmé elle existe rarement, même quad on croit le contraire