Sept douze – six cent quarante neuf
Juste allant vers le rendez-vous, croisant ceci
roses roses (petit truc rouge figurant un sapin de noël (c’est aujourd’hui -enfin hier – que j’ai perçu que les choses avaient évolué vers cette abandon de toute dignité chez mes contemporains en ce qui concerne les achats à l’occasion de ces wtf fêtes de fin d’année) (je suis allé, en réalité, dans les beaux quartiers, erreur monumentale à ne pas commettre non plus) puis
à nouveau (3 fois)
et une dernière plus au point mais moins bien (à mon goût)
j’en compte 33 mais quand on aime… froid frais humide les lumières tentent d’amoindrir mon dégoût, mais non
sapin pauvres arbres (on n’en dit pas autant des fleurs, remarque) – qui sommes nous donc sur cette terre pour nous en emparer, couper, orner d’un goût relatif, exposer ces espèces en l’honneur d’une nouvelle année ? on la double (y’en a 4) ?
fonce une auto, essaye encore
ah voici qu’on se précipite, bien alors les lumières clignotent presque
et sort la voiture (bientôt on n’en verra plus, ne soyons pas impatients) enfin cette mise en abîmes (je m’en vais)
les images posées ici, et en bas à droite : oh johnny…
à lundi sans doute…
en grinçant les dents devant les sapins vrais ou faux qui ont envahi ma place et la ville, en pensant que pour Bethléem et ici ça devrait être des oliviers, ai frémi devant l’indignité de ce sort et je vois les sapins avec tendresse navrée, pauvres arbres qui ne sont plantés que pour être coupés, déguisés et abandonnés
Bon séjour… déjà rentré ?