Sept onze – 619
il faisait beau pour novembre, on a eu froid, on a marché, lu, vu, mais avant ça il y avait au métro
cet homme, au piano du pauvre (en faire une série pour un « Oublier Paris« ) (cette vie-là, où la pauvreté est un vice, une erreur, un manque ou une honte, cette vie-là dont on préférerait ne pas être, cette vie-là que nous souffle le monde, cette vie-là où sur toutes les affiches des jeunes gens sourient et le trouvent, ce monde, tellement beau et enviable, cette vie-là et ce monde abject où un type de vingt six ans prend une arme et tue des dizaines d’autres, enfants, vengeance, haine et cette mort-là , non, n’est pas due aux armes – que d’horreurs) (et je n’écris pas) mais
je lis : « La grande Beune » (Pierre Michon, Verdier, 1995) Dordogne et valaque – magique; « Continuer » (Laurent Mauvignier, 2016) magnifique
en DVD anglais « Blade Runner »(Ridley Scott, 1982) et Arabesque (Stanley Donen, 1966), le premier tient vraiment; le deuxième affligeant.
Au ciné royal : « Le jeune Karl Marx » (Raoul Peck) bof.
oui de fort belles lectures
et oui monde abject (et magnifique)
Michon partout (hiberne dans l’Herne)…
L’accordéon : jamais essayé !
@Dominique Hasselmann : même au ciné (il fait l’acteur dans le « Barbara » de M.Amalric…
@brigetoun : les deux. Oui. On regarde ailleurs ?
Merci à vous deux