B2TS 6 et 7
B2TS (back to the street) une série pendant le week-end (le dimanche) de photos présentant des photos elles-mêmes collées sur un mur qui ceint l’hôpital Saint-Louis, rue Bichat.
Continuons, voici dans les bleus ce couple magnifique
on sait bien, par ailleurs, que ce qui compte aux images est la qualité des regards, des sourires, des bleus tout autant, j’aime qu’ils se tiennent la main, on a vaguement l’impression de se trouver sur la rue du faubourg Saint-Denis, derrière la gare du Nord à Paris : l’accueil et la joie d’accueillir…
je crois qu’il brandit une boite de cassette vidéo – je me dis qu’il les vend, et qu’il en fait la promotion ici – chemise rose comme Elvis, quelque chose du show business, voyage Jérusalem, toute une théorie… (on peut le voir chanter sur une vidéo je ne pose pas le lien, c’est un prêcheur ou prédicateur peut-être comme il doit en être des milliers). Il fait partie de ces personnages en uniforme qu’on croise ici de temps à autre.
Continuons, allons
deux amies à n’en aps douter (le petit bonhomme est rouge derrière elles, mais ne me dit pas Paris, Londres alors peut-être ?)(les énigmes formidables de ces photos) et cette gentillesse des sourire comme des vêtements…
une mère et ses deux fils jumeaux ? habits de fête, mariage,baptême (derrière eux, les affiches NON françaises ?), la différence et la ressemblance des sourires et des attitudes chez les deux garçons, et ces mains qui se serrent…
l’Angleterre du dix -neuvième siècle ? Sherlock Holmes qui va rejoindre un de ses clients fortunés dans un grand hôtel de Pimlico ? ou de Belgravia ?(ces noms, ces regards caméra…) (uniforme aussi)
l’ordre même des images (que je crois reproduire, mais est-ce celui-là ? est-ce l’inverse ?) je pense au P E R O U les Romanichels (le mot de mon enfance, tziganes, manouches, enterrez moi debout et tant et tant), la boite de lait, le regard de l’enfant désintéressé, le voile, l’amour des enfants
famille, Indonésie ?, devant la grille (gare du Nord ou de l’Est, les rues du 18, les voies de chemin de fer) et les divers visages, du plus jeune si charmant, à son aîné, plus interrogateur, et le père, le temps qui passe immédiat
le turban rouge, les voies du tramway qui donnent tout de suite sur Lisbonne, le sac en plastique rose, une galerie autre, les gens nos égaux
Oui, je n’avais pas voulu en faire l’exhaustivité puisque la rue est toute proche de chez moi… on pourrait imaginer d’autres galeries « libres » ailleurs.
… ou soi-même accrocher ses propres photos ?
en tout cas elles sont très très belles (valent celles de Leila Aloui 🙂 )
@brigetoun : quel triste souvenir, cette Leila… Merci du commentaire.
@Dominique Hasselmann : une autre galerie « libre » découverte sur le quai de Loire…(le billet du jour, et ceux de cette semaine, l’exposera à sa façon). Merci du passage.