Seize six cent huit (an II)

ce matin à huit heures et quart un appel d’une des merveilles du monde (celle dont les initiales ressemblent à s’y méprendre à celles des propriétaires de l’ex-journal de référence paraissant l’après-midi) (j’y suis client depuis 1969, ils peuvent bien se permettre de m’appeler à huit heures du matin, qu’est-ce que tu en penses toi ?) (moi juste un mot : abject) mais je n’ai pas écouté le message mais enfin, à ces heures tout de même, non ? Les choses sont tellement difficiles…

le temps n’est pas au beau – l’évier est bouché, la température descend, les vacances approchent… – j’ai quelques difficultés, en effet… Mais à ces heures, tout de même, non ? Je me demande…

pas vous ? Bon, enfin hier c’était quand même ciné (on ne va pas non plus pleurer sur les agios, n’est-ce pas).

L’héroïne vit dans cet immeuble (ici photo du robot) elle possède une merveilleuse merko (ça c’est une faute de goût : mais la production doit aussi s’y retrouver… on comprend mais c’est assez moche) de la même facture que celle qu’on voit ici (ça s’appelle SUV en langage de maçon : acronyme anglo-saxon de véhicule de sport utilitaire), lui est écrivain à succès semble-t-il bien qu’il dise être fauché (moi aussi). Hors le générique, de très grande facture, la photo, d’un tonneau assez proche, le scénario ne vaut pas le déplacement (« Retour à Montauk« , Volker Schloendorff, 2017)(Montauk est un bled au bord de l’eau à 150 kilomètres au nord de New-York : le robot a capturé des images où la neige abonde, c’est joli…)

A propos d’indignité, je viens de voir (dans la rue, tu parles d’une affaire) un véhicule de sport utilitaire de la marque Maserati (c’est à vomir) (enfin cette vulgarité dans la volonté de complaire à la demande : nos contemporains adorent, donc, ce genre de tank) (l’un des pédégés d’une de ces marques d’automobile vient de voir ses émoluments annuels passer le cap des quinze millions d’euros, pauvre chéri)