Quinze six cent sept (an II)
(j’écoutai la nouvelle ministre de la recherche, qui parlait du programme (wtf ?) de son mentor N+1 supérieur hiérarchique, et j’avais une sorte de nausée qui se mêlait au goût du café) (désespérante de langue de bois « je pense vraiment à… », « évidemment on n’a pas de compétences si on n’a pas de connaissances » – en même temps le faire-valoir fait reluire le bazar) (j’ai fermé le poste) (plus ça va plus je le ferme, c’est grave docteur jte jure) (fait beau sinon, hein) je passais sur l’avenue hier
deux femmes sortaient fumer, le soleil, le ciel
peut-être devrait-on simplement ne plus penser à rien seulement vivre le présent (moins taper dans les bleus par exemple), aller travailler, le peu de monde et l’attente, la terreur de Londres ou celle de la Syrie, sans oublier Paris
on refait les façades suivant des normes écologiques, type économies d’énergie – le dos frissonne, on aborde on sourit, on pense à l’atelier d’été sans trop savoir – douze parcours par jour, douze personnages, douze vies, douze…
J’asq 40. le plat national biélorusse la motchanka se compose de côtes de porc cuites à l’étouffée dans des plats en terre avec du beurre, du lait et de la farine (de « La fin de l’homme rouge » Svetlana Alexievitch, actes sud 2013) .
En cadeau Poésie 3 (Victor Hugo, Le Seuil 1972) (merci à M.)
moi, comme suis tardive, je lui ai opposé le bruit de la douche