Seize soixante dix sept (an II)

tandis qu’on se dirige tranquillement (osé-je croire) vers un « impeachment » aux Etats-Unis d’Amérique (on a vu « Les hommes du Président » (1976) il y a peu, en Dvd, tout à fait dans l’ordre d’idée symbolique), le fantoche d’outre-atlantique reçoit celui de Turquie – c’est beau comme de la télé-réalité – mais n’importe, le message micron ici est passé, la durée des sentiments provoqués par la nouveauté se trouve brèvissime, on dit « attends au moins de voir ce qu’il(s) va/vont faire », ouais, d’accord, « rassembleur de compétences » tu m’as compris, j’ai autre chose sur le feu et cette mascarade me déplaît, je sors et croise un des parrains de la rue

il ne s’agit que d’un type qui fait son marché, il vient puis reprends son métro – un jour je le croisai qui allait vers Barbès je crois, assis dans le métro, un autre moment à Jourdain, sur la ligne, ici là, parfois je crains de déranger quelque petit arrangement avec l’espionnage…

sac de marque quand même, oreillettes, canne, une vieille personne (souvent aussi, j’ai le fantasme que c’est moi dans une autre version de cette histoire, un autre des mondes possibles, ce genre d’élucubrations fait passer la réalité comme elle est) il a recommencé à faire chaud, irrespirable en ville

(l’appareil en fait à sa tête : hier, il m’assurait qu’il allait redémarrer, un personnal computer comme on les aime : ici il a choisi l’image…) (j’aurais du rester sous mac mais non, les choses ne se sont pas faites et le temps passe)

On reste (wtf?) confiant, allez

J’asq 36. Luchino Visconti vivait via Salaria, à Milan sans doute (entretien – sans fard – de la Cardinale – extra – avec A. Cojean dans le journal de référence qui paraît l’après-midi, dans lequel elle indique que « Le Guépard » (1963) et « Huit et demi » (1963) sont ses deux meilleurs films)