Huit Neuf Cinq Soixante Neuf 70 (an II)
j’en étais à chercher encore des photos des toiles de Joseph Turner sur Venise, il y avait celle-ci (Juliette au premier plan dans son berceau, et sa nourrice, bord cadre en bas à droite)
et l’immensité de la place Saint-Marc, c’est un tableau magnifique, ainsi que celui nommé Campo Santo – mais Santo quoi ? on m’informera… –
de la qualité des bleus et des oranges, on ne discuterait que quelques heures, comme ici cette vue de Napoléon à Sainte-Hélène
formidable comme on peut divaguer, justement hier je prenais un café du côté de République avec l’une de mes filles, il y avait ça derrière la vitre
épicerie américaine (j’ignorai que les épices de ce pays – c’est un raccourci pour USA- avait un quelconque caractère particulier), nouvelle sans doute, il y avait ces couleurs au parc un peu plus tard
(j’aimerai qu’on aperçoive tout au fond du cadre, un peu à droite derrière la tour -Essor crois-je me souvenir… – la tour de Romainville dans un brouillard auquel j’aspire, je crois) il y avait aussi ces immeubles, juste à côté de la poste de la rue des Goncourt (je ne sais qui est cette Allix Gaillard, sans doute une philanthrope – quel courage…)
puis plus bas, dans la rue du faubourg du Temple, ce haut-de-porte en forme de repentir
(photo du rédacteur puis photo du robot)
puis aussi cette image d’un avion qui décolle d’Orly sous les objectifs du satellite et sur les entrepôts de la banlieue
puis les yeux fermés de ce chanteur dans sa jeunesse
et enfin, sur ce bureau, la statue de Daniele Manin, sur une place de Venise (un campo, donc, qui porte son nom) avec à ses pieds, un exemplaire du lion ailé (#295) plus ou moins symbolique de cette ville
une dizaine d’images qui sont sur le bureau, il faudrait les ranger, on verra bien…
mais elles ont servi à sortir un moment la tête de cet énervement national qui ne retombe pas encore
Cette épicerie américaine (passage rejoignant la rue Beaurepaire au bd de Sébastopol) était « anglaise », avant…
Jolies photos de dénominations qui résistent au temps et aux promoteurs, comme la tête d’Aznavour aux ans !