Vingt trois quatre cinquante quatre an II

Je passai rue Fontaine; soleil, grand, et un peu de frais; devant le quarante deux (un théâtre y était abrité, autrefois, se nommait « des menus plaisirs » cet immeuble construit (en 1930) par Georges-Henri Pingusson (1894-1978)) ou plutôt sur sa façade ceci

où est inscrit « André Breton(1896-1966)

« Je cherche l’or du temps » a fait du 42 rue Fontaine le centre du mouvement surréaliste de 1923 à 1966″

A Paris parlent les murs : l’architecte de la jolie villa Ternisien, à Boulogne-BIllancourt au 5 de la rue Denfert-Rochereau.

Rue Fontaine, les bars de nuit comme on dit, plus loin rue de Douai les magasins de guitares comme s’il en pleuvait, j’ai marché repris le métro, rejoins mon travail.

Hier comme aujourd’hui.

Hier, aussi, croisant ces magnifiques arbres en fleurs, on a été porter cinq cartons de livres au dépôt de Bibliothèques sans frontière (les livres ne se jettent pas) et puis on a marché, on a parlé, rencontré L. et D. qui avaient bon espoir. Je suis parti travailler.

Au cinéma une erreur (« L’homme aux mille visages » Alberto Rodriguez, 2015) (éviter – on ne fait pas toujours les bons choix)

J’asq. 31 Cary Grant (ayant épousé en seconde ou troisième noce une richissime héritière de la famille Woolworth (magasins épiceries alimentation etc.) Barbara Huton (elle aussi entichée de se marier, 7 fois je crois) le couple se faisait surnommer « Cash and Cary » (amusant) et celui-ci répondait « je peux m’être marié pour de très bonnes raisons, mais l’argent n’en fait pas partie« .

Bon dimanche -et pensez à la votation. Je les remets, ils sont si beaux (« un doux parfum qu’on respire… » disait le poète.