4. Hôtels Modiano
4.
Hôtel-Dieu (tiers-payant)
Régina, (place des Pyramides) Paris 1 (432 à 1137e)
sans nom (après le Tabarin), rue Victor Massé, Paris 9, il y a (celui qui me semble le plus probable);, il est au 6, l’hôtel de Turin (82,80 e en promotion)
il y aurait le 11 Saint-Georges Lafayette (85 e)
ou
l’Opéra Montmartre au 13, mitoyens donc (74 e), mais succédant au Tabarin… Nenni. Or donc, sur ce même trottoir (numéros impairs), on cherche : juste à côté de ces deux hôtels, un Le Pantruche, probablement restaurant
qui l’est resté tout au long des années passées, même s’il a changé de dénomination (Mosca libre? en 2008)
(on aime ces téléscopages temporels; on aime aussi le reflet du type qui bosse de l’autre côté de la rue, on a l’impression de le connaître, d’y voir quelqu’un enfin au visage non brouillé mais non
peu importe). Sans doute le Tamarin se trouvait-il côté pair (on cherche : on trouve un Bal Tabarin qui se trouvait au 36 de la rue – comme c’est bizarre – on se rend au 36 : tout pour les batteurs et les percussionnistes mais pas de Bal (fermé en 1953, et immeuble bâti en 1966)
Dommage puisqu’au 32 bis, (juste ensuite si on va vers l’est…) on trouverait l’hôtel
Victor Massé (deux étoiles, 86e). Ruse ? ce doit être lui)
Palym, Rue Emile Gilbert Paris 12 : il se trouve au 4 (82e) dans une rue toute proche de la gare de Lyon.
Vient ensuite le Fremiet, (vers le pont Bir-Hakeim rive droite) Paris 16 qui se nomme en « réalité » Sezz (quatre étoiles, premier prix : 239e) (dénomination extrêmement pertinente, burlesque et spirituelle, rappelant -probablement- l’esprit du quartier) qui se situe avenue Fremier
bar spa, c’est tout dire. Sans doute.
Le Canterbury, Bruxelles
qui n’est qu’un restaurant, apparemment (avenue des Eperons d’or quand même, remarque).
Terminus Saint-Lazare, (Paris 8) a changé de main, il y a peu, il me semble (en effet) : nommé Terminus à une époque il a évolué en
puis en
puis, en mai 2015 au moins donc
du nom de la chaîne (et du même coup, de l’héritière) (ce que j’en dis) (de 239 à 846e).
Victor Emmanuel III, rue de Ponthieu Paris 8 (sous ce nom n’existe pas ou plus) (si on me demande rue de Ponthieu, je dis celui là
pas seulement à cause du type qu’est là, gentil comme tout à faire des signes au robot – et donc, à nous – y’en a d’autres qui en faut d’autres… – mais plutôt à cause de la marquise (si mon visage a quelques traits un peu vieux etcetera…)
Alcyon de Breteuil ou X, coin Breteuil Duguesclin (y’en a pas non plus)
Aux Marronniers (meublé), rue de Chazelles Paris 17 : pas vu ce meublé, j’ai pris un petit immeuble (ce doit être un hôtel particulier, tu comprends) du bout de la rue – coin Prony – histoire de dire
Auberge le Petit Ritz, La Varennes-Saint-HIlaire : pas trouvée – une « Ecu de france » assez frelatée (c’est juste que je ne suis pas de cette classe/catégorie/caste) il m’a semblé – vu les prix par exemple d’un Dom Perignon 1965 – je brode – à 350 euros peut-être – même pas un magnum jte fiche mon billet mauve)
Claridge Grand Hôtel, Paris (191e)
C’est une histoire qui ne sert à rien, racontée par un idiot, sans autre ambition que de regarder un peu sa ville par les yeux de quelqu’un d’autre. Les manques qu’on peut y trouver sont sans doute des façons de dire, des espèces de lieux différents de ceux qu’on connaît, qu’on peut voir et déceler, retrouver peut-être, mais, au fond, je me rends compte que tous ces lieux ne (me) sont (de) rien : ils ne représentent rien, des hôtels, on y passe une nuit, on se coupe du monde, le monde n’existe plus, une chambre à soi, un lieu où dormir, s’isoler, très souvent, l’adultère ou la passe, ou plus simplement parce que nulle part où dormir ailleurs aimer, qu’en sait-on, des lits refaits tous les jours, des draps, des serviettes, des façades et des grooms, « ça sert à quoi tout ça » disait la chanson, il y a toujours d’autres images que j’ai gardées, elles ne servent non plus à rien, je les pose, je les laisse : de l’autre côté, les dépendances
un homme assis sur une pierre
immédiatement remplacé par un autre
d’autres gens encore
pensif ou au travail
et pour finir celui-là, dans le cadre d’une fenêtre en tête à tête avec un autre robot, plus petit (posture et barbalak évidemment)
Tu le sais, je n’aime pas ses visages floutés, cette suite de zombies dans les rues : comme si les enseignes des hôtels, bien nettes (pourquoi certains magasins sont-ils brouillés, alors ?) avaient plus de valeur que les personnes vivantes qui passent aux alentours.
Un hôtel peut devenir un havre de repos, de fantaisie, un lieu de partance que l’on retrouve dès le soir (j’en connais un qui est vraiment bien à Montpellier). Ce n’est plus alors un lieu anonyme, pris en photo par un robot monté sur roues (on a la mitrailleuse sur le toit du véhicule avant de se casser la Google).
Dans des salons aveugles du Terminus (ou Terminus Saint-Lazare), entre 1991 et 1995 alors que je me désespérais de candidater vainement sur des postes de MCF aux 4 coins de l’hexagone et de CR au CNRS, j’assistais à des réunions au cours desquelles je prenais des notes avant d’en rédiger les procès-verbaux. Il s’agissait le plus souvent de négociations salariales : j ‘étais (à mi-temps) L’employée aux écritures de la direction du personnel d’une Compagnie générale du quartier.
@ Dominique Hasselmann : mon pauvre ami, encore un ou deux billets de ce cru… (merci de venir quand même…:*))
@l’Employée aux écritures : (MCF maître de conf; CR chargée de recherche j’imagine) (CNRS comme on sait) c’est pas toujours facile, la vie de l’Employée aux écritures dites donc -vous aviez droit au petit déjeuner en bénéfice secondaire, j’espère… Merci de cet éclairage sur votre biographie, Employée (et de votre passage) (un hexagone ne disposerait-il pas de six coins ?) (ce que j’en dis… :*))
J’ai la patience hôtelière et j’aime bien, dans certains films américains anciens, le coup de sonnette que l’on pouvait donner sur le comptoir en l’absence du réceptionniste…