Quinze 351
(la négociation urssaf, quelle affaire) (je suis ruiné c’est pas nouveau, mais je travaille, je travaille…) (les gens sont adorables, tu me diras, les enfants si mignons, mais le bruit, la fureur parfois, les cris les pleurs, les « si tu continues on s’en va » ou les « arrête tout de suite » c’est assez difficile à supporter, malgré tout, alors on sort un peu
c’est la rue de Flandre, il fait doux mais humide, on mange son casse-dalle entre saisie et terrain
(celle-ci est peut-être mieux cadrée, mais pour le point…) on prend un café, on revient, là attendent ces deux volatiles (coquetterie humaine : quand on fait le cliché, ils cachent sous leur aile leur bec) (on les reconnaît quand même ? j’espère…)
reprendre le collier, et difficile cependant de résister à la tentation de publier cette photo (qui a paru sur le mur facebook du gros homme, à droite de l’image : je ne suis pas son ami, dommage, mais il semble qu’il soit un « investisseur ») qui montre aux côtés de l’heureux homme donc le type qui porte avec lui une valise dans laquelle se trouve les codes de l’arme nucléaire nouvellement donc trumpesque…
Le secret, comme on voit, est bien gardé… (dans ces conditions, on voit aussi, évidemment, que Stanley Kubrick avait quelque chose de visionnaire avec son Folamour) (Docteur Folamour ou comment j’ai appris à ne pas m’en faire et à aimer la bombe, Stanley Kubrick, 1964) (on a quelques soucis à se faire, non ?) (ça se passe dans l’hôtel trumpique de Mar-a-Lago, en Floride, Palm Springs, complexe dit la chronique possédée par le président, sa résidence secondaire disons…) (tordant ce type)
tordant oui (mais ouin pas uniquement – sourire jaune)
Palm Springs, je pense plutôt à David Lynch…
@brigetoun : au point où on en est, autant en rire franchement…
@Dominique Hasselamnn : c’est pourtant aussi un repaire de perclus de dollars (la famille à JFK y avait un pied à terre, tout autant…)