Vingt sept Trois cent trente trois
(aujourd’hui, tous en « scène ») c’est pas la trouille mais c’est pas facile à vivre, n’importe j’explore un peu, de temps à autre, des activités qui me font souvenir des cours de théâtre (comment s’appelait cette femme brune, O.L, je me souviens ou non…) (je ne sais plus, mais à la fin des cours, elle me faisait « bon, pierre, ta chanson… » parce qu’il me fallait chanter imagine-toi)
Sur le film de Robert Bober, ces images capturées (capture d’écran, quel vocabulaire) captées copiées coupées mises au format (« En remontant la rue Vilin » beaucoup en banc titre, Robert Bober, 1992)
le tracé de la rue, et aujourd’hui le jardin de Belleville (on a jugé bon de poser sur l’intitulé de ce territoire un pluriel qui vous a un air de campagne) l’escalier tout en haut aboutissait au 21 de la rue Piat.
un quatre chevaux qui stationne dans la rue et une ford mustang coffre ouvert
devant le 23 de la rue. Au vingt-quatre se trouvait le salon de coiffure
(je crois que cette photo date de 1971), l’auteur de « W ou un souvenir d’enfance » était venu pour son livre « Les lieux » probablement cinq ou six fois, la rue était de plus en plus détruite, de plus en plus vide,
Georges Perec, en pied, qui n’y est pas entré, dans cette cour où ses première années de vie se déroulèrent (né en 1936, jusqu’en 1942 je crois bien), il faudrait être exact, je continue, si la précédente était sans doute prise en hiver, celle-ci le fut plus en été
comme on voit il stationne devant le 27 de la rue, j’aime assez cette femme qui descend la rue, ses mains croisées sur l’anse de son panier de courses
Pour un peu, elle ressemblerait à TNPPI…
rue Vilin, rue des Gentils…
elle ressemblerait à beaucoup de mes un peu plus que contemporaines
aimerais être là ce soir – mes amitiés aux auteurs/lecteurs