Vingt et un deux cent quatre vingt treize
Trouvée dans un hebdomadaire (on a trié) (on est fatigué de bosser, on a mangé du chou et pommes de terre saucisse, on se prépare aux fêtes – on prend des résolutions – on téléphone aux amis – les textos tout ça) (et pendant ce temps-là les « plus beaux yeux du monde » c’est terminé la place est à prendre mais est-ce que ça existe, ça ?) cette photo où elle (Delphine S.) n’a pas trente ans, et lui (Alain R.) n’en a pas quarante, sur le tournage de l’un des plus beaux films du monde (« L’année dernière à Marienbad« , 1961) cette image d’une espèce de bonheur
et puis celle-ci, prise dans un centre commercial qui montre les usages et les possibilités du wtf marketing contemporain (un des développements de l’image de marque de la capitale) (que ne ferait-on pas pour vendre quelque chose ? eh bien tout est permis dans ces espèces d’apologie…)
en même temps, y donner de l’importance n’est-ce pas l’effet recherché ? C’est possible, oui. A vomir.
Pour finir, cette photo passée à l’as des carnets de voyage(s), ce joli petit objet qu’on trouvera sur la bibliothèque du salon, près de la cheminée (je crois bien) (encore merci à M. et T. pour leur accueil)
Eh oui, Resnais…
Autre chose : ton réveil ressemble furieusement au mien…
Marienbad, j’y étais avec de vrais adultes, moi en devenir seulement encore, et crois que j’étais la seule à l’avoir senti, souvenir d’une table de café autour de laquelle ils décortiquaient et de mon envie de me boucher les oreilles
@Dominique Hasselmann : ce n’est pas « mon » réveil, en réalité, mais oui ils se ressemblent… merci du passage
@brigetoun : c’est souvent difficile pour les adolescents, ce monde des adultes… merci du commentaire