Pendant le weekend

Dix neuf deux cent quatre vingt onze

 

 

c’est en passant le soir dans le parc, j’ai croisé la jardin des miroirs (mon préféré sans doute, enfin à l’époque où j’y travaillais – le truc a changé, on a mis une foire porte de Pantin, on a mis des trucs et des machins communicants, tout vers le « little » quelque chose d’un peu dégradant, n’importe)

jardin-des-miroirs

(j’ai souvenir du Royal de Luxe qui balançait un piano dans les airs emplis d’odeurs de pizzas, des bals populaires qu’il y avait là le dimanche après-midi, des feux d’artifice du bord du canal (ah Riccardo…) magnifiques mis en musique, de quelque chose de différent de cette médiocrité de classe moyenne qui m’insupporte de plus en plus chez mes contemporains) mais voilà, le monde est tel qu’il est, les choses comme elles vont, je tiens quelque part, tout de même, quelques uns des textes que j’avais écrits – le mandala, les médecins navajos, d’autres encore – un jour sans doute – les manèges, ma foi, c’était en allant au 104 (cinéma de Pantin sur l’avenue, là) on y donnait « Elle et lui » (Léo Mac Carey, 1957) (des longueurs, évidemment, mais cette émotion, Cary Grant – trop beau comme dans « La main au collet » (Sir Alfred, 1955) – et Deborah Kerr (adorable, vive, drôle)  enfin une merveille…

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(à l’image le zinc du coin de la rue) (le type – probablement turkish spy – soupçonné d’avoir assassiné ces trois femmes kurdes, vers le 120 de la rue Lafayette, il y a plus de trois ans, vient de mourir d’une crise cardiaque – dit la chronique – en prison, son procès devait débuter fin janvier dix sept) (je pense à ça parce que, malgré tout, Asli Erdogan est toujours en prison, malade et que je ne veux pas oublier) (le magazine Diacritik publie tous les jours des fragments de ses textes; L’aiR Nu publie très régulièrement des voix lisant ses textes, pour ne pas oublier; d’autres initiatives ont lieu pour que ce pays ne sombre pas définitivement dans l’autocratie et les meurtres)

avant hier soir « Premier contact » (Denis Villeneuve, 2016) science fiction mettant en scène des extraterrestres (heptapodes – engeance à sept pieds… – qui « parlent » avec de l’encre steuplé) un peu du genre du monolithe de « 2001 L’odyssée de l’Espace » (Stanley, 1968) mais nettement plus diserts – ceux d’Arthur Clarke étaient muets, sourds, aveugles probablement… – qui veulent du bien à l’humanité (étazunienne, certes, mais mondiale quand même) au prétexte que, dans trois mille ans, ils auront besoin d’elle… du vrai cinéma de science-fiction, c’est assez rare pour être souligné.

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2 Comments

    Pas encore eu de contact avec ce film, j’aime bien ta dernière photo… (un côté Vasarely).

  • et sur notre médiocrité du rêve