La petite fabrique du livre (Sur le bureau #33, sur le métier, sur l’ouvrage)
Je (ne) pensais (pas) qu’il y aurait une suite à mélico, et (mais) j’y travaillais depuis longtemps – j’ai cherché des subventions, au centre national du livre, à l’institut Mémoires de l’édition contemporaine, on m’a gentiment reçu sans donner suite, ailleurs, j’en ai parlé à des amis et L’aiR Nu est arrivé voilà deux ans, et puis les choses allant comme elles vont, un train – je ne sais pas mais – de sénateur sans doute (ça veut dire lent, un quintal à déplacer c’est pas si simple non plus), une résidence plus tard, voilà que les entretiens se profilent à nouveau, j’ai en magasin celui de mon ami libraire (à Chartres, librairie l’Esperluette), j’ai des noms que j’ai répertoriés au cahier noir (acheté à Salonique cet été)
après avoir été parler avec mes amies M. et H. (merci encore…) , je continue à tenter de garder pour la suite des choses et des sons à présent – je tente de m’approprier le logiciel de traitement sonore avec l’aide des amies de L’aiR Nu (merci Mathilde, merci Anne) – j’y travaille.
ici le libraire devant le rideau de fer. Ou derrière.
et j’ai fini de monter les dix épisodes de l’entretien – couper, enlevé les « euh » les « hum » les et autres silences, tenté de réaliser quelque chose comme une éditorialisation – c’est à dire donner du sens à la suite des mots, lesquels se regroupent dans des chapitres qui, eux mêmes, se transforment en se suivant en un épisode de ce qu’on va intituler « La petite fabrique du livre chapitre librairie 1 » qui se propose, donc, de présenter par le menu et par le son, les divers métiers qui nous permettent, à nous lecteurs, de céder à notre plaisir : cette lecture de laquelle tous les jours – sans aucune exception – nous empruntons les chemins, qu’ils soient – je ne te parle même pas des supports – de fiction, de documents, d’essais de thèses synthèses antithèses, pratiques ou non, utiles ou peu, on n’en finirait pas donc je cesse.
Il a fallu aussi trouver quelques illustrations, et j’en ai cherché plutôt dans les vieilles photos – d’avant deux mille dix – en voici une
dont je serais bien incapable de donner le lieu de réalisation, pas plus que l’objet de la représentation.
N’importe, il s’agit de couleurs, c’est ce qui importe le plus je suppose.
Sans doute un autre aspect de cette histoire, la manière dont sont distribués les rôles, et les outils. On parlera donc de la lecture, des lecteurs et des livres, des officines où ceux-ci se procurent ceux-là (librairies, bibliothèques, quais brocantes give-box etc…), comment fabrique-t-on ceux-ci (et ceux-là), quelle est la mesure des divers supports empruntés, des divers producteurs, réalisateurs, diversités des auxiliaires de création (ça c’est beau) et encore d’autres choses que vous et moi découvrirons en suivant cette série.
Comment, où, quand lit-on ? Que lit-on ? (celui-là a un vague air de premier ministre, il me semble) (il lit un canard de sports) (on y collerait bien une beigne) (on se calme quand même)
petit cheval cabré, touriste tranquillement assis
peut-être pourtant devoir à la vérité de dire qu’il y a aussi le (s livres qui traitent du) cinéma dans la vie
en cherchant je dois pouvoir faire mieux :
(le gros berlu et sa mère) pas mieux ?
Très bel effort : on va vous la raconter encore, histoire de poser des jalons pour une mémoire de la lecture et des lecteurs, de la librairie, des livres.
Ce sera sur L’aiR Nu, des paroles et des mots.
Pour ce premier épisode, une dizaine de chapitres dont voici le sommaire :
- De la « chaîne du livre », des lecteurs, des auteurs et de la découverte (4’06)
- De l’histoire de la librairie en général (1’25)
- De la littérature et des best-sellers (« la littérature c’est rentable ») (2’09)
- Du métier de libraire, de son territoire, de ses publics, de sa clientèle et des lecteurs (6’56)
- De l’offre en librairie:coups de coeur, relation interpersonnelle (1’52)
- De la presse et du numérique (atouts connexes) liseuse, lectures livres (6’05)
- De cette librairie particulière : l’Esperluette, histoire et transformations (4’05)
- Des équipes et du métier : un bon libraire, c’est quoi ? du savoir et du plaisir (3’06)
- de la distribution et du transport (3’14)
- Des acteurs reçus en librairie : auteurs, éditeurs… (5’57)
soit en tout un peu moins de quarante minutes d’émission (bonne écoute en suivant ce lien).
Grand, grand merci Piero ! Tout ça donne très envie de suivre (et la photo du libraire est très belle, je trouve).
Parler de librairie (comme l’avait fait Denis Diderot sur son « commerce ») devient de plus en plus nécessaire.
Fillon va pouvoir occuper ses soirées.