Seize dix deux cent trente
Passant dans le métro, deux chignons presque côte à côte ont fait réapparaître à ma mémoire ce groupe de pop musique des années soixante nommé « les Parisiennes » (on n’avait pas dix ans, en même temps)
ça a quelque chose de ces années-là
ce sont les couleurs qui nous informent peut-être, cet ovale aussi pour la forme de la poignée au dessus du fauteuil (je me demande bien ce que regarde le type à l’arrière plan…) et puis
cette forme des ongles, ici blancs, ce GSM (« global system for mobile ») porté serré le ticket de métro, enfin j’allais à mon rendez-vous Paris-Rome avec mon frère, de retour par le boulevard (une Ibère me demandait où se trouvait la place du Colonel Fabien)
par là ou par ici
j’aborde avec quelques craintes la semaine qui vient vu qu’elle est synonyme de reprise du travail, il en faut sans doute, certainement, l’appareil nouveau fait des siennes se l’approprier, faire en sorte de continuer quand même et malgré tout à ne rien lâcher (les merveilles du monde se sont complètement tues je relance appels téléphoniques mais sans doute vaudrait-il mieux lettres recommandées mais tu sais quoi ? j’en ai ma claque, elles ont fini par me faire taire…) et pour finir la récolte des fruits de l’olivier du balcon
alors là la dernière photo je suis jaune de jalousie
Point de vue coiffure, Les Parisiennes (de Claude Bolling) je les vois plutôt avec des franges, pas vous ?
@brigetoun : ne vous frappez pas, allez…
@L’Employée aux écritures : la frange, oui, mais pas que.. un peu daté mais magnifique, non ? (et Claude Bolling en presque-marcel ça vaut le détour)
Pas que, en effet, mais de chignon nenni !
Mon olivier n’a rien donné, cette année. Il a peut-être été terrorisé l’année dernière…
@L’Employée aux écritures : non en effet…
@Dominique Hasselmann : je suis sûr que ces événements n’y sont pour rien.