Vingt et un deux cent sept
Quelques images rattrapées un peu sur le mode du hasard, un peu sur le bureau (tout en espérant continuer les carnets de voyage(s), tout le reste, la fatigue et les silences tellement audibles des merveilles du monde) (demandé par mail le chèque de retard de charges)
probablement une grive dans le jardin devant la voiture, après hier la journée des bibliothèques (le type était taxi-banlieue pendant quinze ans, a vendu sa licence, s’est mué en informaticien – il adore excel c’est pour te dire – a deux cents heures d’avion derrière lui, adore les échecs et tape les quarante cinq piges) (je ne lui ai pas demandé s’il était marié, s’il avait des enfants mais presque) (je suis curieux comme mec moi)
celle-ci est prise sur le boulevard (on distingue au fond l’école primaire qui accueille les votants aux votations, et des élèves de plusieurs dizaines de nationalités différentes – c’est Belleville on n’y peut rien, c’est comme ça) ,d’autres encore, vu en DVD « Tempête » (Samuel Collardey, 2015) en bonus le film revu avec les commentaires du réalisateur (mais on en avait un peu marre quand même, on a rendu le disque) drôle d’histoire comme qu’on dirait « vraie » (peut-être dans la maison-témoin, je vais voir) (atelier #9 s’est mué en une drôle de partition : sait-on jamais où va conduire la fiction ?)
et là, l’un des monolithes (l’envers est en miroir tsais) du parc de la Villette (mon jardin peut-être bien préféré -mais tout a changé dans ce parc, comme ailleurs dans cette Villette)
Kubrick serait passé par là… (il avait abandonné la couleur) ?
@Dominique Hasselmann : le plan du monolithe sur la Lune est magnifique, et ça m’y fait penser, en effet… Merci du passage. (« 2001 l’Odyssée de l’espace« , Stanley, 1968)