Quatorze juin- cent-cinq mars
(terrible Orlando, quelle misère intellectuelle agit dans ces massacres, quelle bêtise, quelle étroitesse d’âme ? c’est à ne pas croire- non seulement la formule, mais aussi le sens) (et pourtant on aimerait bien pouvoir, parfois…) (et des meurtres au couteau à présent, quelle sinistre période…) je suis allé voir TNPPI qui n’a plus ses mots (me penchant, j’entends encore un « contact » étrange vague inaudible interprété), ses cheveux gris blanc, ses quatre poupées dans ses bras, elle s’est endormie (je l’embrasse et disparais)
il m’arrive de me promener là (quand j’ai fini ma saisie)
mais le temps ni l’envie n’y sont – il pleut, le football comme un cautère sur une jambe de bois -ces expressions, jte jure-, on ira au Sénat, aller, et aussi au café, reprendre la clé usb, interroger peut-être, on regardera le temps s’en aller, tant pis, puis au cinéma voir « Folles de joie » (Paolo Virzi, 2016) je suppose, on continuera d’écrire quelque chose ici, là, ailleurs -on pourrait mettre des liens, mais cette discipline fatigue, ce virtuel fait frémir parfois dans son inutile ubiquité, alors non, on continue (merci à AS pour ses corrections) et on ne lâche rien.
Un petit Kir et ça repart, la vie continue, plaisir de se revoir dans la simplicité d’un café comme un peu hors du monde « furieux »…