Vingt sept Quatre vingt huit
je passais dans la rue, revenant de je ne sais plus où -du dernier séminaire de l’année, si-il était huit heures et demie passée, et voilà que ce type sort de chez lui (je le croise souvent, je ne suis plus à Belleville du fait des merveilles du monde qui se taisent telles des couardes, et la population a changé le monde n’est plus le même, le décor et ses figurants, je déplore mais je m’adapte)
je le vois et je rencontre quelque chose de la tragique vieillesse, un potelet au milieu, une rue et le mois de mai – tout cela a quelque chose de désespérant -si ça se trouve, il va voir sa belle en même temps- on préfèrerait
Sur le retour, aussi ce joli petit autocollant (enfin joli c’est beaucoup dire), c’est une photo qui s’intitule « Superman au bitume »
(il y a cette photo de wtf neil young (il a dû péter un câble ou quelque chose, le pauvre type) qui serre la pince au fumier républicain étazunien, ça me donne envie de vomir) (je ne la pose pas, je ne tiens pas à salir cette page)
Oui, le type à la crinière jaune pour représenter « Les Républicains », il ferait bien « le job » en France aussi (des fois qu’il soit battu par Hillary Clinton)…