Vingt deux vingt trois
et donc sur le faubourg continuent incessamment les travaux (encore ici préempté par la ville un immeuble en cours de construction on verra bien
ce qu’il en sera) (hier soir au tabac, une gonzesse me fait « c’est fou ce que vous ressemblez à Georges Coubly » moi je ne le connais pas, celui-là, elle me dit « ça fait longtemps qu’il est mort, c’était un cousin de ma mère » ah d’accord, quelque chose dans le style, évidement j’éprouve toujours une certaine fierté dans ces rapprochements (la fierté est un de ces sentiments humains que j’agonis particulièrement) mais rapidement, je m’en vais, un sourire peut-être quand même, sur l’avenue Bolivar) (on mettrait bien du noir pour Bruxelles quand même) (tenir ne rien lâcher) (merveilles du monde : ce matin dans la boite aux lettres là-bas une lettre du bailleur m’enjoignant « sous peine d’expulsion » à payer les cinq mois de loyer « en retard »)
Les bailleurs nous font bâiller
et donnent envie de partir
ailleurs
assez modianesque (la fille, Georges Coubly, le cousin, la mère…) ; une suite ?
@DH : tu veux dire, au Caire ?
@L’employée aux écritures : (très flatté de la référence) (avec Margot D. c’est un de mes préférés) départ d’une fiction, peut-être… (je me suis demandé Georges Koubly ou Coubly ? ou encore autrement ?) (un de mes oncles -celui qui faisait trois ou quatre fois par phrase « tu me comprends ? »- se prénommait ainsi d’ailleurs) (joujou était son surnom)
Merci de vos passages commentés en tous cas, vous deux…