Dix sept trois seize dix huit
Le téléphone a sonné : « Vous me sauvez la vie !!« m’a dit la jeune fille (la trentaine comme on sait, une brunette, ronde souriante) je lui ai filé son sac, apparemment on était passé avant moi pour prendre le liquide – trente boulettes en même temps, ça a du faire un heureux, une heureuse, qui peut savoir ? La jeune fille m’a dit » ah y’en a un qui s’est servi mais ça ne fait rien je les lui donne » (ça n’avait pas l’air de faire de doute qu’il se fût agi d’un garçon, mais on fait ce qu’on peut…)
jmets cette photo du train de retour de samedi histoire de faire en sorte d’avoir le courage de reprendre, j’arrive pas à écrire, j’arrive à rien (jme suis payé le « Ma mère rit » de feue Chantal Akerman regrettée, certes; plus « La légende des siècles » -2 volumes gf) (j’ai lu « Maigret et le ministre » qui était pas si mal sauf que le machisme dégoulinant du vieux Sim est à gerber comme d’habitude)
(ça c’est la laverie à côté, y’a un type qui téléphone -à sa mère sa femme sa fille ? j’en sais trop rien, ou alors son père son frère son fils, qui peut savoir ?) et j’en mets une troisième parce qu’elle me plaît (elle est belle en même temps) en sortant du garage
Content de savoir que la propriétaire du sac a pu le retrouver (presque) intact grâce à toi !
Les floraisons désordonnées sont un peu à l’image de ces temps-ci…