Seize deux seize
(départ ce matin tôt : passant par Bastille cette évocation du Génie) -on ne le voit guère, mais n’importe il faisait beau) (c’était réu résidence on en reparlera car au principe de ces déplacements se trouve le journal des frontières) hier soir, vu « Le Trésor » (Corneliu Porumboiu, 2015) vraiment pas de quoi en faire un fromage (à éviter même) : en réalité si on avait la mauvaise foi de se fier au générique, on dirait que la production de cet objet aurait dû faire naître quelque chose comme une défiance – sinon déchéance- vu que côté français on trouve la femme à Pialat Maurice (« si vous ne m’aimez pas je ne vous aime pas non plus ») et celle de l’encasqué du scooter (la mauvaise foi c’est de croire que cette production est pour quelque chose dans l’inanité du scénario) (le truc a été primé un certain regard à Cannes en mai dernier, à ne pas croire : opposé à ce truc, il y avait le film de Naomi Kawasé « An » cette merveille, qui n’a pas été reconnu là – comme quoi, le jury devait avoir soit trop bu, soit mal dormi)
Je pensais aller voir ce trésor, je vais donc y réfléchir à deux fois, en continuant à savourer les délicieux dorayakis de Naomi Kawasé.
@L’Employée aux écritures : merci de votre confiance, Employée, mais je crains (parfois) mes goûts qui se trouvent assez dissemblables de ceux de mes semblables (allez le voir, et dites moi ce que vous en pensez, si vous m’en croyez)