Trente un seize
il y a parfois dans les expositions cette sensation qui s’empare du visiteur d’être pris au piège d’une sorte de labyrinthe, le parcours serait-il anti-chronologique, et ici je ressentais comme quelque chose qui pesait (quelque chose de l’ordre du pur fantasme) cette masse au dessus de nous, énorme, pesante, qui bientôt s’affaisserait
(le tableau de Chagall, « La commedia dell’arte » qu’il est interdit de photographier, comme tout d’ailleurs dans cette exposition, je ne sais pas trop pourquoi, sinon peut-être parce que, en sortant, on tombe dans une boutique où on peut acheter des produits dérivés : une sorte de pli d’un parc d’attractions qui donne des frissons) (on s’en fout) mais le soir, revenant de réunion ordre du jour objet final, voilà que je passe devant (ou derrière qui peut savoir) la grande maison (oublié ma casquette je retourne en courant, reviens, en refais une mais elle ne passera pas) (tant pis) (il fait doux mais il pleut : on a été manifester la pluie tombait et le préfet autorisait)
Le beau paradoxe : les manifs sont interdites sous « l’état d’urgence »… mais sauf contre ledit « était d’urgence ».
Belle foutaise.
@DH : vaste blague en effet (en tout cas il semble qu’il y ait remise gracieuse comme s’il s’agissait d’un impôt) (amusant le nono)