Neuf un seize
Parti tôt
(enfin pas tant que ça) rejoindre le Loing, Montigny, d’où partait la déambulation automobile, suivre parler continuer à suivre parler continuer et terminer la boucle à Montigny où avait lieu le vernissage de l’exposition de Mathilde Roux (la gare de Lyon, départ pour les rives de la Méditerranée, l’enfance, les souvenirs, y croiser puis capter ce garçon-là, sac au dos
(je croyais qu’il s’agisait d’un autre -tu vois bien qui), avant de prendre le train, se souvenir des six couchettes du compartiment d’alors, du temps infini du voyage (douze heures, tu parles d’un infini), l’arrivée à Toulon, puis le bus vers la Croix-Valmer, ma mère malade, le début des vacances de soixante et un
On a chacun sa gare de Lyon éternelle, la mienne c’est beaucoup plus tard, milieu des années 1970, les premiers départs en train de nuit pour l’Italie, découvrir Florence puis Rome, sans couchettes parce que trop cher sur le budget étudiant, vraiment infini comme voyage !