Douze un seize
(ça a l’air simple comme ça, mais il faut s’accrocher : par exemple, je dois faire une lettre (la énième) à son altesse mon maire because ça s’endort – je la fais taleur, jte dis quand il me répond) (j’en fais une aussi à son adjoint au logement, jte dis lequel répond en premier)
j’ai changé à SSD sur la Montreuil/Pont de Sèvres pour aller à la mairie, le temps que je prenne l’appareil, ils avaient cessé de s’embrasser ces deux-là
ils sont toujours là, mais le métro va les emporter (pourquoi je sais que ce sont des touristes ? je sais pas te le dire) après ça, je suis revenu, à République j’ai pris à pied le faubourg pour aller à la poste et j’ai croisé cette épave, juste à côté du coin où la fusillade a eu lieu, pour une part, le treize du onze de la quinze
ça m’a fait souvenir du livre de l’année dernière, puis à la poste, j’ai aidé cette charmante malgache à remplir ses papiers pour envoyer une lettre à Antananarivo, je crois bien me souvenir qu’elle ne voit pas bien, mais l’important c’est de la poser au journal (pourquoi , je ne sais pas, j’ai même oublié son prénom -pourtant je l’ai écrit- son adresse ou quoi que ce soit) je suis parti, j’ai oublié et la voilà qui revient (j’en ai ma claque mais j’ai des trucs à faire notamment la comptabilité et je suis fatigué comme à l’accoutumée-c’est la saison et les ans qui s’accumulent -on les emmerde, c’est vrai, mais ça ne les empêche pas de peser, ces fumiers)
(par ailleurs, une des merveilles du monde c’est quand le type qui a « la signature » part en vacances sans la déléguer pendant son absence : ça s’appelle de l’abus de pouvoir et on voit à ça au moins la confiance qui peut élégamment régner) (une vague envie de vomir, non ?) (tssss)
ce qui peut se résumer (sauf le baiser et la dame malgache) par un bon gros juron