Vingt sept douze quinze
cette régie m’est antipathique (et pourtant, prendre le métro le bus le tram le train le RER, n’importe quoi, avec des lettres à lak, ou des chiffres complètement incongrus, représente l’une des activités les plus quotidiennes, et aimées, de ce qu’il est convenu de nommer la vie – qui comprend aussi rêves, fantasmes, imaginations et autres productions inconscientes ou pas) : dans son désir imbécile de tout ramener à la géométrie (euclidienne, de plus, évidemment, comme une bonnasse statisticienne qu’elle est; cette régie a quelque chose de cartésien mais dans ce que ça peut porter de plus obtus : le carré, l’angle droit, la connerie même pas à l’état pur, ce serait du joli, non, la connerie ordinaire-un peu dans le même ordre que sa grande soeur, la société des chemins de fer tu me diras) la voilà qui trace des plans où le repère orthogonal est roi (Paris est devenu un carré, la Seine un machin à angles droits et tout à l’avenant)
quiconque a déjà été dans ce coin bucolique de l’extrême sud de la zone dite 5 par cette institution abêtie (mais par quoi ? on se le demande …) sait que ce type de schéma a quelque chose de tellement idiot… (dans le même ordre d’idée, poser dans toutes les stations des machines pour estampiller les billets, et payer des gens pour contrôler ledit estampillage est tellement abscons qu’on peut s’attendre à tous les mauvais coups) (on va dire la gratuité pour le jour de l’an quand même; ou pour la fête de la musique; ou pour toute autre date aussi conne que cette régie : certes, mais enfin, un tout petit peu de bon sens, serait-ce trop demander ?) (pfff)
On n’en est pas tout près… 🙂