Treize neuf quinze
(remarque que ça fait juste sept ans aujourd’hui qu’elle a tiré sa révérence) (on y pense mais comme il pleut, pas sûr qu’on y fasse un tour) à propos de cimetière, on a vu le dernier film de AW et un peu de honte pourle certain regard qui l’a primé (Isabella Rossellini en président pfff; alors qu’il y avait en compétition « An » de Naomi Kawase qui est une vraie merveille) (ici, pas de scénario, image moche, interprétation défaillante et la place des femmes légèrement écoeurante; images avilissantes : il est certain qu’on va toutes et tous chier tous les jours-pour les chanceux, certes-je ne suis pas certain qu’un plan de quatre minutes soit nécessaire à montrer cet état de chose; je ne crois pas qu’il soit nécessaire de lécher les plaies et les cicatrices que le monde a fait subir à ses victimes pour en être conscient et les combattre; etc etc…) (j’avais résisté au premier, j’ai cédé au deuxième mais foutre (comme dit l’héroïne) j’ai eu tort) (à l’image une des séries du journal JPBB, avec des lettres tombées pas remises : enfin rien ne va plus…) (salon de coiffure en hommage au notulographe)
(on ajoutera qu’un très court métrage débilitant est projeté dans la salle où on vit le film (quai du canal, côté seine) lumières éteintes (merci pour cette attention) qui propose une hagiographie à vomir d’une équipe de football vêtue par un manufacturier à la morale légèrement dévoyée, payée (grassement dit-on) par une compagnie d’aviation dont le ridicule et abject message n’a pas échappé à la salle qui, hier soir, a hué cette projection)
JP BB et coiffure