A nouveau repartir
Voilà quelque dix jours sans poster (je ne poste guère en réalité), je travaille (non pas tant mais prise de tête), j’essaye de finir Belleville (une rue, une frontière, un passage, une enquête) que j’ai promis pour bientôt (je n’ai pas dit de date) à Hélène C.
Le blog « Pendant le week-end » créé (avec Hélène et Juan) il y a plus de quatre ans voit défiler du monde (je ne fais pas attention aux statistiques, il paraît, j’ai lu ça quelque part, que les trafics de l’Internet sont à quatre vingt cinq pour cent exprimés par des robots, j’aime savoir ça même si c’est vrai (ou faux)).
Durant ce temps, j’ai mis en place une société par actions simplifiée (la société l’est, pas les actions)
qui a l’ambition entre autres choses de créer un site sur le livre et sa mémoire gardée par ses acteurs.
« Pendant le week-end » était l’émanation du site « mémoire de la librairie contemporaine » (mélico dont on ne trouvera plus trace ici, ce dommage, cette défaite, cette indignité), il restera comme il se doit de rester, une sorte de carnet de travail , peut-être y recevra-t-on des invité-e-s, peut-être pas, nous verrons.
Je continue ce chemin, c’est le mien, sans en chercher d’efficace, je ne suis pas pressé, je vais à mon rythme. J’ai trouvé ceci dans la rue
j’aime « amorino », j’ai marché dans les rue, place de la République ou rue Léon Jouhaux il y a cette plaque
qui inévitablement, et c’est aussi son quartier, fait penser au photographe Chasse-Clou Dominique Hasselmann à présent Métronomique, sur le boulevard Saint-Michel (certes, rive gauche) j’ai trouvé cette plaque
(on pense au parapluie, à Tintin, c’est l’entrée d’un hôtel, de Suez je crois) je ne terminerai jamais de me promener, nous étions allés voir cette exposition et il y avait de la joie (ouverte à Saint-Cloud, pour quelques temps encore), j’ai pris quelques clichés de son travail
continuer à chercher
un humour formidable
continuer à chercher, oui
une sorte de cabinet des curiosités
en partant, une photo de l’artiste à travers la fenêtre
et continuer de tenter de donner la parole à d’autres, de repérer des incongruités, je regarderai les roses pour ma tante et en tirerai des portraits
il faut travailler, et faire les choses, elles n’arrivent guère esseulées alors combattre, lever les yeux aussi vers les ciels
correspondre avec les amis, un café ici ou une promenade là, qui peut jamais savoir de quoi sera fait demain, continuer à capturer au métro ses musiciens
(ici le cymbalum et son servant) bientôt ce sera le salon, il y aura les départs en retraite, ces fêtes un peu bizarres qui se multiplient, les gens s’en vont et on les laisserait partir ainsi, je ne sais pas, vraiment je ne sais pas alors il va falloir les retrouver, leur tendre un micro, recueillir et dans leur commerce faire revenir leur savoir-faire, leurs souvenirs, faire reparaître ces histoires, et encore, au jour comme dans la nuit, continuer à chercher
chercher, oui, mais quoi ? Rien. Rien d’autre que la vie.
WWWWWWWoua, belle découverte que ton regard.
– ça fait plaisir de m’immiscer dans cette déambulation de façon si inattendue.
Bruno
@ Piero : « société par actions simplifiée », c’est un beau programme !
Oui, continuer (même avec un appareil révolutionnaire… merci pour le lien :-))
C’est vrai, je connais bien la plaque Daguerre et maintenant…
A un de ces quatre pour un café dans le coin : on discutera de tes projets (ne pas abandonner les musiciens du métro qui me semblent de plus en plus rares : mais chacun écoute son iPhone…).
Le cymbalum, tu ne l’as pas loupé.