Oublier Paris #29
Rubrique(s) : Carnets de Pierre Cohen-Hadria / Oublier Paris / Ville (ma) vue du sol
6 septembre, 2011 3Nouvel accrochage, musée d’art moderne, centre Pompidou, la maison, les halles, « Touche pas à la femme blanche », la peinture, de 1915 à 1960 (pour la suite, voir au quatrième), le cinquième étage, et j’ai revu Kupka
ami de Mondrian (je l’ai connu par le surréalisme)
(je ne suis pas sûr de l’auteur de cette toile cependant : c’est François Morrelet), j’ai vu cette image de Philippe Soupault qui vivait à l’hôtel
(je crois qu’elle est de Robert Delaunay), la tour Eiffel
au loin, au cinquième étage
Paris nous appartient, quelque chose de la chance
le bleu que YK déposa à l’institut national de protection industriel
une toile de Rothko, les bassins où l’eau affleure
bien sûr qu’on pense encore à toute la misère du monde, aux turpitudes humaines et aux crimes, aux meurtres, aux viols, bien sûr le monde est là, et nous, dans les musées, regardons ce que ces autres nous disent de ce monde-là, le leur, le nôtre
dehors l’église Saint Eustache, au loin le ciel, la Défense, les avions qui passent, un peu de vent, au loin Paris
probablement, pour ne pas oublier
tant d’heures là écoulées – et tant de râlantes contre la climatisation surtout en été où il faut se pencher en avant pour franchir la barrière thermique – mais un de mes domiciles parisiens (le vrai n’en étant pas un)
Agréable balade chez Pompidou, mais l’escalator, en ce moment, est insupportable à cause de la diffusion de la musique pour l’expo sur l’Inde.
J’aimais quand on grimpait avec comme seule musique le boogie-woogie des marches s’avalant les unes les autres.
Cette toile avec Philippe Soupault, très belle, comme les autres vues aussi !
@ brigetoun : c’est une jolie maison que vous avez là…
@ DH : ce qui est formidable, c’est de découvrir petit à petit Paris qui nous appartient…