Quelque chose, dimanche dernier ?
Apparemment, ça n’a aucune importance particulière. Rien de nouveau sous le ciel chargé. Rien.
L’éducation nationale, les services publics, les gardes à vue intolérables, les grèves qui ne se voient pas ne se voient plus, trois cent soixante mille selon la police, huit cent mille selon les organisations syndicales, vingt trois millions d’abstentionnistes, non rien, tout va bien sous le ciel.
Rien. Il y a bien cet ancien premier ministre qui a qualifié l’option de « criminelle », mais ça a changé quoi ?? Il y avait bien aussi ces anciens ministres qui savaient « se vendre » cinq mille euros l’heure, mais ça a effarouché qui ?
On a l’impression que tout est désormais permis, ça ne gêne personne : l’exemple à suivre vient d’en haut.
La taxe carbone ? Déjà, c’était mal intitulé. Premièrement. Et puis qui y a jamais cru ? Des mesures écologiques ? Pardon ? J’ai dû mal entendre… Sans doute a-t-on quelques réminiscences, lorsque rue de Grenelle, ministère du travail oblige, on a fini par accorder cinquante pour cent d’augmentation au Smig d’alors. Quelques mois plus tard, la droite et son raz-de-marée. Rien à voir, circulez…
Sous les nuages.
Alors les portes se ferment et on reste entre soi.
Des élections ? Quelles élections ? Révoltant.
Le pire, peut-être, c’est qu’on le savait, qu’on y allait pour la beauté du geste.