2691 Mardi 11 Mars 2025

parfois le rebut – laisser tomber c’en est trop on en a marre – j’ai réfléchi quelques heures puis je me suis décidé la boutique est en bas de la rue, Ménilmontant j’y fus, le jeune type avait une montre tout en or, dans le genre 50 millimètres, chronomètre chemise blanche pantalon noir sympathique et tremblant « oh il est beau » dit-il en sortant l’objet (en faut la couleur est peut-être réussie mais l’objet est infect comme on sait) – 140 avec les dispositifs pour le protéger – bof j’essaye pour voir

qu’est-ce que t’en dis ? bah… le truc dispose de cinquante millions de pixels – comme quoi l’unité de mesure n’est pas la bonne probablement – un peu comme la lire avant l’euro – ou les deutschmarks sous l’ordure – j’ai continué de marquer mon pas sur le glabre bitume – rencontré cette petite chose

posé sur son côté un échantillon pour en suggérer l’ampleur

attendu longtemps avant de me savoir autorisé à poster – demandé des nouvelles de Kik je suis bien emmerdé – Le culte de l’auteur (de la Sellier émérite à la Fabrique à nouveau) – dispersion sans doute mais je reprends où j’en étais et je garde espoir (car il en est de moi comme de tous et de toutes, même sous les tombereaux d’horreurs et de cruautés que nous réserve l’avenir, nous aurons quand même, au loin, douce et tranquille, une minuscule lumière vers laquelle nous tourner – bouste 5)

au Trianon de Romainville Les filles du Nil (le titre en vo Le bord des rêves – Nada Riyadh, Ayman El Amir) (comme on sait peut-être les dokus moi, je préfère ne pas (en règle générale, j’agonis les modes) – cependant quand un objet comme Direct Action me vient j’applaudis) – et là aussi j’applaudis (même si le dernier plan, dronatique m’a vraiment fait de la peine – j’en comprends cependant la dimension onirique t’inquiète) il s’agit de l’histoire d’une troupe de théâtre de rue, composé de six jeunes filles qui pour la plupart rentreront dans le rang – ça fait une peine immense mais leurs rires restent dans la mémoire