Pendant le weekend

Hôtels Modiano 2. 2

 

 

Hôtels Modiano un feuilleton qui illustre les établissements hôteliers cités dans les divers textes de l’auteur et suivant les lecture du rédacteur.

autant le dire : ça commence à m’emmerder (je me souviens d’elle, conduisant sa panda bleu nuit, elle venait de me libérer des griffes acérées de la police, au commissariat de la place Saint-Sulpice, s’était acquittée de l’amende de mille cinq cents francs – paquet de dollars que je lui rembourserais dans les mois qui suivirent – qui m’avait été infligée pour chanter dans le métro (j’étais à Odéon, au changement Clignancourt/Austerlitz-Boulogne : la place n’était pas bonne, en effet) et qui me disait conduisant « toi tu commences à m’emmerder hein » – soixante-dix-huit il me semble) mais peu importe, je continue – il faut que les choses se fassent et pour le reste – nous verrons

Or donc : je reprends

Un cirque passe (2)
(para : 73 boulevard Haussmann)

le 73  boulevard Haussmann (date de l’image : 06/24) où se trouvait le bureau du père du narrateur, il fut un temps (années 40) – fort éloigné…)

de la Gare d’Orsay (Paris 7) : celui-à n’existe plus mais la Calle y fut  cependant au premier confinateur crois-je me souvenir (mars-avril 2020) – un jour, avec de l’argent qui viendra je ne sais d’où, je me paye le catalogue de ça – 70 euros quand même… (hum) (d’autant que ça parait aux actes sud et que cette maison je l’agonis pas mal… bon passons)

par là,vers dix heures du matin

Vient ensuite
Ségur (pension) (7 bis rue de la Cavalerie, Paris 15)

pension quelconque au 7 peut-être mais de bis, point… – en face le garage au fronton jamesbondien cependant

d’autant que le Modiano a aussi quelque chose avec ce type de commerce (celui de la rue Coustou par exemple – et bien d’autres – et la ford du Roi Farouk, enfin tout le kit).

 

Du plus loin de l’oubli (8)
de Lima (vers Maubert, Paris 5) : il ne se nomme plus « de Lima » mais « Abbatial Saint-Germain » : c’est là (coin Bernardins/Saint-Germain)

(il existe à Lima un hôtel de Paris cependant, à l’adresse 846 Jiton Rufino Torrico

il faut quand même le souligner).

de la Tournelle (sur le quai, Paris 5) : rien vers ce quai (il se transforme en Montebello, toponyme que je préfère ) on trouve non loin cette officine quatre étoiles en travaux (puis 5 étoiles; 335 e la nuit possiblement ces temps-ci

ça n’a pas d’importance – hors-saison) – laisse
Les Marronniers (vers Pereire Paris 17) (dans le 17 non, ça n’existe pas mais vers la rue Jacob oui (188 e pour fixer les idées)

Bof. Ensuite, crossing the channel, Pension Bloomsbury Radner Londres : je tombe sur

stéréotype de Londres (130 livres la nuit quand même)

Cumberland Marble Arch Londres : tout autre chose (il semble que l’établissement ait changé de nom prenant une teinte plus soutenue de wtf swinging london)

Épatant. Retournant sur le vieux continent, l’hôtel La Louisiane (rue de Seine Paris 6) en travaux (ça promet un palace, t’inquiète)

(clin d’œil d’une vulgarité salace et usurpatrice au jazz) il ressemblait à ça

(en ces temps-là, on pouvait voir en sortir Albert Cossery, assez pauvre mais tiré à quatre épingles et sourire aux lèvres) (on l’aime toujours beaucoup).
Puis nous revoici rive droite, du côté de la gare du Nord (les hôtels, borgnes, louches, de passe  ou tout ce qui se rapporte aux turpitudes sexuelles des abords des gares, quelles qu’elles soient : celles des héros du roman…)

Angleterre et Belgique (Boulevard Magenta, Paris 10) – en « réalité » (ils sortent de l’esprit de l’auteur, et de l’état d’icelui)  il n’existe pas sous ce nom – peut-être est-ce le Grand Hôtel Magenta (ou alors le Cambrai Hôtel : les établissements sont mitoyens)

le second devenu Lennon Hôtel

ou plutôt un dérive de celui-ci : de Londres et d’Anvers (Boulevard Magenta, Paris 10) qui n’existe plus sous ce nom

devenu Avallon

Du plus loin de l’oubli a été publié en 1996 – dédié à Peter Handke – avec pour exergue Du plus loin de l’oubli… (signé Stefan George)

La suite au prochain numéro.
Bon dimanche.

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2 Comments

    bravo et merci à elle en ces temps où étiez emmm pour les oncles tantes amis de confiance etc… (sourire)
    et un juron pour l’avenir probable de l’hôtel de la rue de Seine et du décor à touristes friqués que devient la ville (pour le quartier c’était pour friqués mais pas en voyage rapide et ils faisaient partie du charme du décor)

  • @brigitte celerier : y penser fait du bien (à elle). Merci à vous Brigitte

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