Pendant le weekend

2553 Lundi 21 Octobre 2024

 

 

 

hier soir on était de « finissage » (ça me fait penser à ces termes d’aujourd’hui comme « grossophobie » d’une vulgarité effrayante) mais enfin on y fut – tant mieux c’était très beau – en passant

ça manque de point – prises trop à l’arraché, comme si quelqu’un allait me demander des comptes – mais c’est comme pour écrire il faut craindre pour sa vie – ou tout au moins vouloir la sauver – c’est sans doute cette volonté-là qui agit – le management s’essaye à l’employer en la travestissant de « motivation » à gerber – le management est à gerber; c’est vrai – c’est plus simple à dire et voir quand on n’en souffre ni ne l’exerce – c’est vrai aussi – en tout cas il y avait là (rue de Saintonge (je pense à Simenon dès que j’y passe : pourtant le quartier est complètement pourri – je ne vois pourquoi ce « pourtant » – j’ai pour cet auteur une espèce d’aversion en le voyant besogner sa maîtresse de maison dans la cuisine – ça boit de l’apérol à dix euros, ça montre ses tatouages écrits sur ses cuisses en lettres gothiques, ça rit ça vit sûrement – c’est quand même en nombre – ça terrasse, ça manteau de cachemire, ça bourgeoise à mort) c’était en bas de la rue – cette merveille, entre autres

une espèce de boîte – ça ne s’ouvre pas, non – copyright Marie Lepetit – trop onéreux pour mes finances minimales (mais j’en garde quelque chose, quand même) – et puis on est reparti à pied (cette chanson magnifique – sans doute de Francis Lemarque – si léger si léger…)

pas moyen : suv se précipitant (sportif utilitaire véhicule de deux tonnes)

cirque en dur – le restaurant libanais était clos – on allait retrouver les amis du 53 – en passant

pour compléter un travail inutile et entrepris voilà des années

d’un quartier plus convenable

 

encore qu’assez « communautaire » comme on dit euphémisant pudiquement jésuitiquement – la mosquée sans son point

qu’on a illuminée d’un coranique vert mais qui sent, depuis bien longtemps, un soufre d’exorcisme et de terreur – croisant alors cette topique

on arrivait à Belleville – back in town – et puis cette autre merveille (aussi d’or)

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2 Comments

    « finissage » c’est assez beau.. ça fait penser à une dernière intervention d’un artisan sur son oeuvre (pas la vulgarité de grosphobie qui est à gerber comme le management | lui incontestablement | comme pas mal de choses pour lesquelles je me soupçonne de réagir avec mon âge, mon regard venu d’autres temps) enfin le sens ainsi…
    heureusement la nature résiste et se fout des modes

  • @brigitte celerier : oui, il y a ce sens-là aussi – mais l’entreprise qui se finit n’est pas (vraiment)un artisanat – le mot est nettement moins vilain…Merci à vous

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