Pendant le weekend

2552 Dimanche 20 Octobre 2024

 

 

 

non mais la pluie ça va deux minutes – juste après c’est la plaie (il n’y a qu’une voyelle de différence) – coup sur coup hier et ce matin, deux pistes des ami.es pour Aldo (Ugo – merci Corsica !) (et Kik – merci Bajocasienne d’adoption) – ça ne sera jamais fini (j’avais opté pour fin octobre il y a quelques semaines, mais il faudrait que, comme Zouzou, je bosse nuit et jour – je suis paresseux- je vaque, je ménage, j’ai des trucs à faire) (dont le principale : vivre) et donc je marche – coin Chine Orfila ceci

(j’apprécie surtout le fait de la limonade gazeuse – j’aime beaucoup mes contemporain.es d’outre-mer – adjectif en forme de supplément, je suppose) (je crois que l’officine est kabyle, on s’est promis d’aller s’y restaurer, un de ces jours – rien n’est donné, mais ça, c’est Paris) (partout la même rengaine antienne histoire et fable, partout, certes) en passant au carré de Baudoin

art contemporain – la première salle du salle du rez-de-chaussée (je crois bien qu’il s’agit du travail de Paul Heintz) extra – après c’est chacun ses goûts (c’est sans image et c’est un peu dommage mais j’ai oublié) – l’expo est bien (comme souvent en ce lieu – c’est variable, c’est vrai, mais ça existe et c’est tant mieux) – l’entrée dispose d’un plafond du même métal que celui de l’auditorium de l’ex-siège du parti (on ne pose pas l’adjectif : il n’en est qu’un…) (:°)) de la place Colfab – dû, comme on sait, à Oscar Brasilia – un jardin jouxte, là un arbre qui n’entre pas dans l’image

puis un môme qui s’y jette

il y avait anniversaire – et enfin cette image carrée

en spéciale dédicace à l’ami de Mazères

 

en face Le Feu Follet (Louis Malle, 1963) (scénario inspiré d’un roman de Drieu la Rochelle (espèce d’ordure quand même) Maurice Ronet en malheureux alcoolique – des verbeux, des opiomanes, des déçus, des tristesses – une balle dans le cœur, d’une arme allemande… – dans le fantasme, ou l’esprit du rédacteur, ou son âme même, le refus de lire ce genre d’auteur – depuis toujours : je m’y tiens, mais si un abruti (ou même une) se mettait en tête d’adapter l’ordure Destouches ? notamment Johan Sfar et Bideguain Thomas (scénariste du fils (Jacques) de Michel Audiard, du même pedigree ?) ? ) ?) (j’avais une professeur qui me disait « la vie est difficile quand on est exigeant »  et un autre « oui mais vous, vous êtes un moraliste ») (je les aime beaucoup, ces deux-là) – peu importe mes atermoiements, le cinéma de Malle n’est jamais simpliste – très souvent magnifique (ici aussi, la séquence en raccord lors de la rechute du héros est magnifique) (et l’occasion de revoir Bernard Noël, Vidocq de notre jeunesse)

 

 

 

 

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1 Comment

    « je suis paresseux- je vaque, je ménage, j’ai des trucs à faire) (dont le principale : vivre)  » oserais-je dire que c’est une façon d’être parfaite (peut être suis je un peu partiale, sourire)

    et merci pour plaie/pluie vais me le répéter à la prochaine pluie qui ne saurait tarder beaucoup (là on a émergé. avec le Rhône très très haut)

    pour le Feu Follet ai un souvenir vague mais pas vraiment mauvais je suppose parce que je pense que le côté beau un peu déliquescent était fait pour toucher une fille de mon âge à l’époque (et correspondre à certains que fréquentais… ai réchappé)

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