2521 Sur les pas (soupiraux)
(encore que l’actualité libanaise (quelle horreur) me fasse froid dans le dos – pas trop envie de rire…)
non mais le seize, j’abhorre – trop de cachemires, trop de porsche et de merko, trop de parfums trop de lunettes de soleil – après on s’en fout, on marche – trop de bronzages – alors j’allais à l’ago et j’en revenais et parfois je tombais sur quelques spécimens – j’étais dans cet état d’esprit un peu démuni, comme si je n’étais pas à ma place – ce qui était le cas – importun, déplacé, intrus – usurpateur – insoumis insubmersible – mais c’est une certaine habitude professionnelle aussi – j’en ai fini cependant, mais c’est un pli difficile à effacer : c’est là, je ne suis pas à ma place pour la simple raison que je n’en ai pas… alors dans l’avenue Mozart, rue du Docteur Blanche ou Jean-de-la-Fontaine, non je n’y suis pas – mais j’y passe
c’est aussi pour excuser le manque de point à certaines de ces images – on a une idée, on suit les pas de l’Employée en ses variétés – ces signes que sont les mobiliers – ou pas – urbains – soupirail et soupiraux
mais voyez aussi ces petites plantes qui veulent vivre au coin des rues – aussi –
de même que le rédacteur – j’extrapole et je métaphore –
bah – je ne résiste pas au plaisir de reposer le portillon
reposer le portillon, voilà bien une drôle d’expression – en tout cas nous arrivâmes bientôt (je cite « c’étaità Megara faubourg de Carthage ») à Mezzara
hôtel particulier dû à l’architecte Guimard (Hector) pour le dentellier Mezzara (Paulo) (le bâtiment classé aux monuments historiques fut à vendre six millions d’euros, ne trouva point preneur (ou preneuse) il est à présent à occuper via un bail emphytéotique de 80 ans sous réserve d’y effectuer des travaux – je reprends le wiki) (si ça intéresse quelqu’un ? c’est situé (il nous faut toujours situer comme tu sais) au 60 de la rue)
ce sont quand même soupiraux qui se posent un peu là – Jean-de-la-Fontaine – on marchait, je m’en allais croisant ici un dernier exemplaire de cet honnis seize
bah pas si mal…
Avec mes compliments.
« je ne suis pas à ma place pour la simple raison que je n’en ai pas » on dirait moi (finis par chérir cet état)
et oui sont beaux les soupiraux, et belle leur variété
– Faut-il réagir contre la paresse des voies ferrées entre deux passages de trains ?
À la question de Marcel Duchamp, on pourrait ajouter celle-ci :
_ Faut-il s’insurger contre la paresse du soupirail entre deux passages de piétons ?
=====+=====
Superbes prises ce portillon et ces soupiraux art nouveau !
@L’employée aux écritures : le portillon est mon préféré. Merci à vous Employée (et servez-vous au besoin) (ataleur)
@Dominique Hasselmann : parfaitement pertinent, le Duchamp,comme toujours. Merci à toi de le rappeler.
@brigitte celerier : place partagée,Brigitte. Merci à vous