Sur les pas dans le douze
c’est par ici (en haut, arboré, le boulevard Diderot – vers le bas, un peu moins, l’avenue Daumesnil) reliant la rue de Charenton à celle de Chaligny
c’est dans le 12 et c’est aussi une attitude un peu cavalière – non mais ce quartier a quelque chose à voir avec le mien d’alors (il y a longtemps Aligre est à un jet de pierre, la rue Beccaria où j’ai vu naître C. le baron rouge et le reste du territoire – Ledru-Rollin où vivait M. etc. – par là le douze limite onze – ça n’est pas indifférent – par exemple on allait fêter la naissance de C. au coin du faubourg et de cette rue où se tenait un brocanteur (assez voleur – les cheveux blonds teints -genre antiquaire au petit pied – l’école de cinéma par là au bout – ce n’est pas loin cette avenue, vers celle de Daumesnil – un passage entre la rue de Charenton – laquelle est à jamais associée à ce type qui rapportait de ses voyages en camion et en Afghanistan des produits – il vivait dans le quinze d’ailleurs – c’était l »époque où on allait voir 2001 l’odyssée de l’espace sur l’écran timbre-poste du cinéma de la Contrescarpe – à la mairie, un jet de pierre dans l’autre direction, les noces de la danseuse – et donc là cette avenue où elles emménagèrent
C’est au 14 de l’avenue
ici juin 2012
c’est une rue calme (le robot y passe tranquillement tous les ans-peut-être comme pratiquement partout dans Paris du moins à l’intérieur du périphérique)
un an plus tard (la boutique de chapeaux est ouverte ce jour-là) – Chapeaux en rose l’année suivante (14)
son rideau de fer décoré (c’est en août 15) – un an plus tard rien
puis des couleurs (et la fenêtre ouverte au premier – on y verrait presque Pierrot se maquiller)
un autre moment boutique ouverte
mais à la vérité rien de bien extraordinaire (et surtout peu de monde)(un vélo? une chaise endommagée ?)
rien – peu – presque rien (un type passe)
la boutique tient, l’appartement est occupé
ici en 2021,un autre décor pour la boutique du 12 et puis celle de chapeaux s’en va (2023) remplacée par la grande élégance de notre contemporain
chou (pratiquement) blanc (pas mieux, hein) mais bonne suite au prologue.
Avec mes compliments à madame la Trésorière
Ah merci bien. Désormais les voitures ne se garent plus, trottoir élargis et même arbres maigrichons plantés. Rue Beccaria : les grands parents et les parents de Philippe y ont vécu, nos mères se sont probablement croisées dans le quartier…
@caroline diaz : ça ne va guère t’avancer – bonne suite donc
Caroline en correctrice – bonnes nouvelles (sauf pour les propriétaires des voitures)
@brigitte celerier : ça c’est Paris !! Merci à vous.