Pendant le weekend

2591 Mercredi 31 Janvier 2024

 

 

hier fut une journée de quête -incessante – alanguie – tenace – énervante – ici un être qui, sur la passerelle, passe, comme il se doit

l’établissement était bancaire et avait à me fournir (contre honoraires : 9 euros 90 – donné, carrément) un chèque (sont-ce honoraires ? je ne sais pas exactement) pour le procès de vendredi – demande effectuée le 23; devant être reçue le 26 (au plus tard, j’adore) – j’allais à l’établissement, 168 heures après (ce fut insuffisant) la demande si je compte bien, croisant cette suggestion

bah – puis ce salon

(qui fait ventre – troisième contributeur à l’Invent’hair, toujours) (je n’en tire qu’une fierté très partielle) le chèque n’était pas à l’officine – la poste, les temps qui courent, l’irresponsabilité de la valetaille, le manque de chance ou l’irrespect des dieux, je ne sais pas exactement – je reconnais m’être vaguement emporté – il fallait aller le chercher ailleurs – ici une autre officine

(on (ou du moins le rédacteur) le sait peu mais il existe donc des championnats du monde de cette discipline) (et donc Jacques Bense danse) (c’est Fred Astaire qui serait content (je suppose) ou Ginger Rodgers) – l’ailleurs en question était l’agence de la gare du Nord – cet autre salon en passant (mieux dans son effigie)

arrivé là, le chef était en déjeuner avec des clients (deux heures moins dix – ça m’a fait rire, je suis d’assez bonne constitution)  – « revenez dans une heure » – certes – l’accueil était tenu par une employée volante que j’avais déjà croisée – la bonne cinquantaine, en ayant vu d’autres (et de moins avancées, je suppose) – ceci en m’en allant

puis cela en traînant rue du Faubourg (polyglotte)

il fut trois heures quinze – j’entrai à nouveau – le type était là (véridique)  » ce n’est pas la question » était son mantra – il avait établi le chèque (je  jure que c’est vrai : un truc tout ce qu’il y a de normal, un bout de papier dans les verts, il fut signé) – on rappela la somme (662,63), on rappela l’ordre, on prit ma carte d’identité, on en fit photocopie, on me fit signer un papier, puis un autre, j’y devais porter une mention que j’ai oubliée (c’est con, je sais), on alla faire contresigner ledit bout de papelard dans les verts – on revint « ce n’est pas la question » – encore une ou deux firmes (signatures) sur des papiers, divers, variés différents très bien merci « ce n’est pas la question mais évidemment le précédent qui n’est pas arrivé vous sera débité, mais on le réintégrera » – (c’est la procédure si ce n’est pas la question) – je suis allé jusqu’à m’enquérir du fait des frais : « non, bien sûr non on ne vous les facturera pas, ce n’est pas la question » – heureux je m’en fus, saluant la dame de l’accueil (un petit sourire tout à fait charmant) mon chèque en poche (quatre heures) : elle était au téléphone, elle me fit signe « j’ai eu votre agence, on ne vous comptera pas de frais – c’est un geste commercial… au revoir »; elle remit son casque – il faisait beau, et je croisai alors ce mobilier

que vous dire ? Je partis vers l’atelier (c’est une librairie) où m’attendait (contre quinze euros) le »Paris 2024 – une ville face à la violence olympique » (écrit par Jade Lindgaard, aux éditions divergences) – joyeux.

 

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4 Comments

    ce qu’on fait de nous chantait l’autre
    de tout coeur avec vous

  • Au lieu de mettre des potelets (ce mot laid), il suffirait de construire des tunnels à la place des trottoirs => fin de la pollution urbaine.

    Quant aux coiffeurs, ils pourraient faire déguster des œufs mayonnaise à leurs clients pendant le moment de la coupe (la « Banque postale » installe, « pour expérimentation », des cabines d’essayage dans ses bureaux pour les gens qui viennent chercher leurs colis de vêtements commandés « en ligne »).

    Il n’y a pas de sot métier et pas de raison de se faire des nœuds… dans le cerveau ! ✂️ ✂️

  • @Dominique Hasselmann : les coiffeurs (et les coiffeuses) devraient,en effet faire quelques efforts dans ce sens. Merci de la suggestion

  • @brigitte celerier : l’autre en chantait un autre encore… Merci du passage