2219 Samedi 21 Janvier 2023
dix-neuf ans sans cloper aujourd’hui – le jour où on a coupé la tête au seizième louis des bourbon sur cette place qui n’était pas encore de concorde – « Paris ma rouge, la brune, Paris que j’aime » chantait Marc Ogeret – une grosse bronchite m’a fait abandonner ce plaisir (certes c’est aussi un vice) il m’arrive d’encore rêver que j’y succombe – mais en vrai non – j’ai pas mal marché quand même il y avait du froid mais du soleil, j’ai repris un peu de ma Norma avec laquelle il va falloir se montrer radical je suppose – enfin tout ça pour rien, en faire un objet fini – pas mal d’arabe pour préparer le partiel oral –
« retrouver son pas sur le glabre bitume » – on a marché encore pour aller au ciné, on a croisé ce récupérateur
ainsi des juifs condamnés à ne pouvoir pratiquer que l’usure
gitans, roms ou romanichels, roumains et autres bulgares ou tziganes sont-ils cantonnés au rôle d’éboueurs des gros blancs
gâchis abject de notre monde bouffi engraissé gavé d’un trop plein de consommation (le lion de Denfert tremble…) – mais la lumière à six heures du soir quand même
cette image trop mignonne trouvée dans une
boîte quelconque (dont je vais peut-être me servir pour ma contribution au numéro des merveilles Villes en voix) (anéfé) – ou peut-être celle-ci
très mignonne aussi (les vœux du maire d’une Pantin féminisée – pourquoi pas ?) (en vrai les deux – et merci à Françoise Breton)
au ciné Youssef Salem a du succès (Baya Kasmi, 2022) une histoire de famille bien menée entre fiction et réalité (comédie à la française où Melha et Ramzy sont frère et sœur dans la vie et héros à l’écran – réjouissante) (mention spéciale au rôle tenu par Tassadit Mandri, celui de la mère (dans le roman) étant tenu comme un caméo disons par la réalisatrice)
j’admire (je m’interdis l’envie parce qu’il ne tient qu’à moi) le tant d’années sans cloper
j’acquiesce au qualificatif de ce monde
je re-admire l’activité
et vous salue
@brigitte celerier : je dois préciser que je suis asthmatique depuis mon arrivée sur ce continent – ce qui aide au sevrage… – mais c’était uneespèce de bonheur (surtout en conduisant vitres ouvertes…) merci à vous
Je regrette surtout l’esthétique des paquets de cigarettes d’alors (Lucky Strike, Gitanes, Craven « A »…) remplacée par ces messages mortifères et ces photos dignes de la morgue qui n’empêchent pas l’État hypocrite d’encaisser les taxes.
J’aimais aussi l’Amsterdamer qui embaumait à partir de ma pipe en écume de mer.
On attend les prochaines inscriptions sur les voitures : « Rouler tue » (sauf en vélo et en trottinette), sur les bouteilles de vin et de champagne : « Boire tue » (sauf de l’eau du robinet et encore…), sur le poulet : « Manger de la viande tue », sur les avions : « Voler tue », sur les « migrants » : « Traverser tue »… et l’indispensable : « Vivre tue ». ✈️
@Dominique Hasselmann : les marketteur.es sont très forts… mais oui, »vivre tue » semble un assez bon slogan… Merci à toi – ton commentaire est resté bloqué dans la boite, so sorry…