1914 Mardi 7 Septembre 2021
c’était à la nuit – on est partis
et ce matin en me réveillant, j’ai pensé en buvant ce premier verre d’eau que lui aussi, dit-il, boit le matin en se réveillant (qui lui fait penser à ses parents donc c’est bien disait-il – il est de 28 – pas certain que ce soit le matin,ce premier verre d’eau, mais laisse) « en tout cas il est toujours parmi nous / de ce monde / vivant » en pensant à lui et voilà que j’apprends la disparition de l’homme de Rio (ça faisait un moment qu’il était sur le départ, je reconnais)
en 74, Sartre va mieux, on lui a proposé (Marcel Jullian pédégé d’A2 sous crâne d’œuf) de produire/scénariser/entreprendre/écrire une émission de télé (dix fois 75 minutes) ayant pour thème la vie d’un enfant du siècle (lui-même : ça va foirer) mais pour le moment il va mieux même s’il a déménagé ici
avant dernier étage sur jardin – il n’aime pas l’endroit vu qu’il ne voit que peu et ne peut que peu travailler – je baigne dans ce marasme – mais ça va mieux disais-je
ce furent quelques vacances – sur la planche, on dispose d’un carnet de voyage (cent vingt-et-unième), plus un Roméo (je le poserai aujourd’hui – c’est fait), plus des textes d’atelier (un hors-série, un L huit copieux – assaisonné d’un peu P8 tout autant), l’index TOA augmenté de la réponse à l’AO pour la Toussaint, d’images nombreuses de dispersion et il n’est pas question de cesser ou de larguer quoi que ce soit (jte parle même pas de Norma) – je continue mon bazar
à six heures le jour n’est pas levé – les aéronefs ont repris leur course effrenée vers le mur contre lequel ils nous entraînent – il y aura vingt ans dans quatre jours (j’en dispose d’une image mais la posé-je au lieu d’un portrait de bébel ? non, ni l’une ni l’autre)
l’ami photographe va partir s’installer pour quelques temps je crois que c’est en Ariège ou quelque chose – tout le monde se tire, que rester faire ici en effet… –
on ne se laisse pas aller – on revient on continue la belle vie
pour l’homme de Rio, repos à lui et merci (toujours un peu surprise par la faculté qu’ont les habitués des « réseaux sociaux » de faire de tout mort célèbre ayant fait (et souvent avec talent) partie de notre cadre un proche dont on perd la possession)