1882 Vendredi 6 Août 2021

heureusement le calendrier est là pour faire souvenir du jour (c’est celui du marché) – hier cinéma (les voleurs de chevaux, à l’Arlequin – qui fut un lieu fréquentable repris par un réseau merdique) la preuve, niet à cause du passe sanitaire obligatoire : tous fichés, contraints, solidaires (la perversion toujours et l’idiot qui se pavane) – et les sages qui applaudissent – je n’aime pas ces façons, tant pis – la Grèce brûle comme la Turquie et ici il pleut un peu – cafés TEC

puisqu’on était privé de cinéma, on s’est promené (on tournait une série pour j’en sais rien, le boulevard bloqué par la flicaille – on manifestait sur la place du Palais Royal (on n’y fut pas) (demain même tonneau pour faire tomber ce gouvernement j’imagine) – dans le quartier entre Bonaparte et Bac, la Seine et le boulevard, la plupart des magasins sont en « congé estival » (on comprend bien que, vue la classe de l’officine, il ne pourrait nullement s’agir de fermeture annuelle, évidemment) – spécimen doré à l’or fin (40,20 euros le crochet, choix exceptionnel) ici le 145 qui cependant porte le #382

(chez sennelier, désormais donc pas fermé du tout) un autre, petit, posé sur séant et ses trois pattes, de loin, au zoom (se négociera quelques milliers de dollars – #383)

et puis devant l’immeuble où résida plus de quarante ans TNPPI (et entre autres, Oscar Wilde et Charly Baudelaire) plaque retirée

elle sera remise, jte mettrai une image t’inquiète (4 ou 5 étoiles, tu verras, chambre à mille cinq) – là où vivait l’autre, là, dans ses petites chaussures blanches de danseur, à moitié soûl faisant brûler un billet de 500 francs, destinée à devenir un musée à sa gloire (sans image tellement c’est abject) des affiches collées  – bon allez une image quand même (prends la pose steuplé…) (cette image-là n’est pas de moi)

(un sms des désormais bretonnes à mi-temps seules et perdues à jamais) (jamais, il ne faut jamais dire jamais) (FO)