B2TS Beaurepaire N°1
B2TS (back to the street) une série pendant le week-end (le dimanche souvent) de photos présentant une exposition de photos elles-mêmes collées sur un mur. Ce sont les conseils du Chasse-Clou qui ont fait sortir le rédacteur de sa réserve afin de répertorier à nouveau un des sites (rue Beaurepaire, paris dix) où agît B2TS. Un merci donc tout particulier à lui.
Une quinzaine de clichés sur un mur
on peut rechercher sur les images robotesques (en toc, oui) : ici en avril 2018, il n’y a rien
(il y a près de deux ans mais qu’est-ce qu’on peut bien en avoir à faire ? c’est une question grave) – Mélange des genres (je m’interroge sur mes pratiques, je n’en vois pas la fin)
un peu de mise en scène – un sens interdit dans le champ – tout le monde en sandales – les dispositifs assez saccagés :il y a toujours eu (il y aura toujours je le crains) des imbéciles, ça court les rues
une blonde à la cuisse avantageuse (avancée) – posture bottine talon haut levé – sac à l’avenant et à main et à franges – chacun ses goûts, sans doute –
la suivante était trop tentante
et tandis qu’on s’interroge sur le sens de ses usages, la mise en scène d’un art des rues – voilà que s’impose une réponse véritable
une espèce de sincérité du bonheur – c’est juste une image – (sans doute est-ce la robe du sujet féminin, l’accord des motifs, la rue qui semble une rua sérénissime, je ne sais pas)
corps sculptural, bottes argent de la couleur du sac – est-ce un pont ? une vigie? un lieu d’observation ? (un effet de turpitudes libidinales?) -faux sourire en tous les cas – mais celui-ci est vrai
parce qu’on s’amuse à poser – on aime les mocassins portés à cru – et le bleu cette teinte sublime –
formidable élégance – suprême – splendide
Merci à B2TS – la suite au prochain numéro.
au cinéma Un divan à Tunis (Manele Labidi, 2019) (l’idée n’est jamais d’être objectif, mais là, ce serait trop demander : le décor emporte tout (même le surjeu excessif de l’héroïne – évidemment trop belle…) sur la société tunisienne – ne pas bouder son plaisir : une comédie ne fait jamais de mal (et l’effigie de Sigmund en Jaguar sur une route la nuit : cette scène-là est parfaite) une image recadrée de l’affiche pour en donner et le goût et l’ambiance
Bon dimanche
ne jamais bouder son plaisir mais l’accueillir par quelques minutes de reconnaissance