1313-17-01-2020
se lever courir (au figuré certes) se laver se vêtir déjeuner (petitement)
une côté sans doute fêlée – on ne rit pas, on ne tousse pas, on n’éternue pas – on s’en fout on marche – on croise une image « poétique de la voirie » (c) L’employée)
dans le couloir, la moquette est d’un bleu ciel improbable (et moche) (tachée jusqu’à l’ascenseur par les déjections d’une machine à laver) (machine à laver quoi ? oui je me demande – mais je crains de savoir – de quel lavage s’occupait les membres de cette famille en septembre dix-huit) (on est obligé de penser en allégorie, on est sur ce satané réseau – devant un café, avec un.e ami.e ce serait plus simple)
bien sûr la cinglée d’or sur cheval d’or est toujours là (devant le palace à dorures minables comme la représentation d’ailleurs – tant que ça brille, hein – qui a fait peau neuve) (je me souviens de cette chanson que j’aimais tant) (chambre à mille la nuit si ça t’intéresse -ici plane l’ombre de mon grand-père il y a un siècle pratiquement de cela) le jeune expert-assureur est arrivé avec une petite demi-heure de retard (on s’en fout, on s’en va, on discute avec le colombien gardien – des images de la maison de Costa-brava piscine au fond la mer : tout le kit) déjeuner d’un bo-bun avec L. courir encore ici ou là
chercher des billets pour le concert d’Antonio Zambujo (30 euros la place putain !) (jte parle pas du prix de ceux pour Paolo Conte – obstacle refusé : on peut aller jusque 179 e pour admirer les grimaces… écouter : une merveille hein…) l’église où on alla un soir écouter Patti Smith
dans les rues, on défile, on jette aux orties les tabliers robes uniformes et merde aux abrutis (restons polis quand même) qui nous gouvernent : la lutte continue – un séminaire sur Furyo (Nagisha Oshima, 1983) évoquant les chastes épousailles de Sakamoto et Bowie (bof)
quelle journée !
aime assez tous ces jets mais il semble que le gouvernement y soit moins sensible qu’une maîtresse de maison aux temps des cuisinières rendant leur tablier (reste le symbole et la grève si elle gène)
La jeune écuyère vue par Bruno Dumont – « Jeanne » – est d’une simplicité, d’une grâce et d’une volonté farouche que la pauvre fille Le Pen, même déjà « déclarée » aux prochaines élections présidentielles, et cherchant comme son père à s’approprier vainement ce symbole, n’est sans doute pas allée voir au ciné.
Elle doit préférer L… R…. 🙂
Pour la côte (pas la Brava, la vôtre, félée), je compatis, souvenir d’un retour de montagne (Briançon) avec une cassée, en couchette seconde : l’horreur ! Rien à faire que d’attendre que ça ressoude et c’est long (mais peut-être vous entourer d’une large bande élastique, ça soulage un peu)
@brigetoun : le gouvernement n’entrave que pouic à ce qui se passe,tout comme son cintré premier de cordée
@Dominique Hasselmann : je n’ai guère apprécié (béotien que je suis,sans doute) le film de Bruno Dumont (contrairement à toi, et à l’Employée aux écritures je crois bien) (sauf quand Christophe en pousse une) – mais tu as raison : la fille du borgne ne doit pas l’avoir vu
@L’employée aux écritures : il me semble qu’elle ne doit être que fêlée (je ne parle pas de la fille du borgne – laquelle l’est assurément) mais elle se rappelle à mon souvenir à chaque respiration… (mais merci du conseil)