Oublier Paris #85 (Jeudi 11 juillet 1128)
c’est dans un commentaire à nouveau du blog ami de l’Employée aux écritures que j’ai trouvé le moyen de m’intéresser à cette enseigne du quai Voltaire – ici on vend des papiers, des couleurs, des gouaches et des huiles, des pinceaux ou des calques, des instruments pour beaux arts – c’est un lieu que je fréquentais dans ma jeunesse (j’allais y acheter des pastels gras pour dessiner – j’allais alors aussi au Louvre – c’est en face – écouter les descriptions des profs des beaux arts – édifiantes parfois) – je vivais alors dans la rue de Lille (à quatre pas d’ici – au début de cette rue officiait le tordu du cigare) – année 74/75 au 32 – ici commençons en 2008 avec le robot
en vrai c’est le domicile prêté à mon jacquot par son ami libanais – il est malade, il a laissé tomber et la politique et sa mémoire, il a écopé d’un accident vasculaire cérébral, et la sénilité le guette – ce type que le canard surnommait « 5 minutes douche comprise » – (2008) – le type téléphone sur le pas de laporte de la galerie, j’adore ça –
une caisse sort – les flics sont là dans actifs et vigilants… – ils gardent le repère – les touristes passent (2009)
et puis l’ex président s’en ira (il y aura des vagues odeurs de scandale,on oubliera, allez, va) (ici en 2014)
la boutique telle qu’en elle même – 2015 – noter le climatiseur à l’entresol de la boutique quand même –
c’est à côté que ça bouge (David je ne sais quoi s’est transformé en « Fine arts ») – le quartier n’a pas besoin de se gentrifier, il l’est au plus haut point depuis un siècle, croyait-on eh bien, non, ça continue, ça s’embourgeoise, ça se classe, irruption du dialecte étazunien-anglo-saxon – et prix à l’avenant – 2017
les gens au téléphone – 2018 –
le type qui sort de chez le libanais ou autres et les éternels travaux (finalement, on a retiré le climatiseur qui défigure la façade…)
Un coin de Paris – à cinquante mètres vivait TNPPI chambre 15 – et voilà bientôt deux ans qu’elle a tiré sa révérence – spéciale dédicace
suis allée une fois avec ma mère à cette adresse
fréquentais ensuite le petite frère du quatorzième (du temps de l’Ecole spéciale boulevard Raspail… et puis ensuite pour moi)
caverne
« Le tordu au cigare » a laissé quelques « écrits » et a su jouer avec l’inconscient et les cons sachants (comme dirait l’autre).. 🙂