26 juin 848
c’est bien ça, le retour de la gale, cette pourriture détestable, avec son cortège de messages et de prédictions odieuses, cette saloperie de déprime qui la ramène (et tu sais pourquoi ? parce que le boulot ne veut pas revenir – pour la caisse ce sera 450 quand même) : ma claque alors je vais voir des photos (atelier un peu dans le flou – ici le pavillon Tusquets :
il se peut que je me resserve de ce genre d’illustrations – je ne sais pas où ça peut aller – je ne pense pas que quiconque le sache, mais quelle importance ? – là la jauge du sous-marin
je continue le travail d’ici, sans queue ni tête non plus, mais je continue les carnets de voyage(s) et j’entame Moro, cette image là déjà apparue ici et la relation de cet homme politique et de son petit fils (pour ne pas oublier)
assassiné par ses pairs (démocraties chrétiens, cette honte; Paul 6 cet hypocrite) et ses adversaires (le parti socialiste et d’autres encore) et ceux (les étazuniens) contre lesquels il tentait de faire arriver la liberté (sans doute) pour son pays (une chimère, certes, et après ? on pense aussi à Mattei qui subit un sort semblable…) – heureusement repas avec les enfants, rires idées neuves force de l’intelligence – tomates-mozza-basilic-pipe rigatte crème ciboulette andouille -salade verte – clafoutis – ça va bien comme on voit
et puis ce lion qui vient du cimetière juif de Prague
et cette jolie statue de cerf, il me semble
nouveaux lampadaires nouveau maire nouvelle peinture sur les murets : aujourd’hui (non le 21) la rue a changé d’éclairage ; aujourd’hui, le pain quotidien, métro RER Nanterre, retour, ma mère et sa flamme qui tremble, « tu as une cigarette ? », non, non
Aldo Moro dans le coffre de la voiture ouvert…
Je me souviens du grand film de Marco Bellochio, Buongiorno, notte (2003), j’aimerais tant le revoir, on peut peut-être le retrouver en DVD ?
@Dominique Hasselmann : si je le retrouve je te le passe…
Ce serait sympa : et on se reverrait au Carillon !!! 🙂