29 mai 820
j’ai commencé par le ménage, puis les courses, ensuite je suis passé chez le gardien, parti bosser saisie/programmation/relecture/contrôles de cohérence – la routine – toujours pas payé mais c’est une autre histoire – c’est la même évidemment, mais une autre, un autre épisode disons – j’attends, le découvert devient vulgaire – je suis passé voir la banquière samedi – elle bosse le samedi ma bank imagine-toi – demain matin vers 8h02 j’ai probablement droit à un appel téléphonique – on fait quoi? on attend… en sortant celui-ci (j’allais chercher le sandwich minimum syndical pour le boulot quand même)
le type a enlevé ses pompes, qu’il a posées derrière sa tête, il sommeille (je ne l’ai pas dérangé, tu penses bien) en partant j’étais content d’en avoir fini (j’avais fait ce qu’il faut : demain je remets ça) (sans être payé encore – la facture partira en juin, paiement en août, tu sais ce que c’est) (parfois ça met trois mois ou plus ça dépend du bon vouloir : qui paye les agios ?) (je fais un travail sur Aldo Moro) (j’ai fait ma minute, je dois la dire, tout en enregistrant les oiseaux du matin) (un bout de l’atelier PM6 : super dur) (c’est une façon de ne pas tenir à autre chose, je sais bien) je vais mettre des fleurs ça fera passer l’orage
vous l’avez reconnu ? c’est le petit figuier ! ( il est pas chou ?)
retourné dans ces locaux du 17° « trésor de guerre » disait Mauger, après avoir déjeuné avec mon frère, il a maigri ; son fils nous a croisé à la terrasse de la pizzeria chargé de morceaux de miroirs offerts par ses amis
un salut à celui qui dort à côté de ses chaussures, au figuier qui c’est vrai est chou et au garçon collectionneur de morceaux de miroirs (me font le monde souriant)
Aldo Moro : je me souviens des images télé, son corps dans le coffre de la voiture (et un film italien : « La Prima Volta », je crois, sur cette période).
@brigetoun : je transmets
@Dominique Hasselmann : je ne connais pas ce film… (il doit s’agit de « Buon giorno, notte » de Marco Bellochio, 2003)