Pendant le weekend

16 mai 807

 

(et ensuite, je m’imagine n’avoir rien d’autre à faire…) (tu ne peux pas imaginer, disait-elle – anéfé..) c’est aussi suivre, tenter de continuer à vivre, ce n’est pas si tragique, n’importe parfois ça submerge alors il faut bien essayer… Retrouvé ceci

et cela

c’est toujours un peu la même chose – du quai du métro, ce qu’on voit, en attendant. Ce faisant et comme tout le monde, on joue avec son portable (comment faisait-on avant ? la bonne moitié de la population de ce moyen de transport consulte, joue, lit peut-être – avant avait-elle avec elle des livres, journaux ou autres ? tricots ? ou dormait-elle ?) Je laisse de côté les médecins et le garagiste, j’attends sans doute d’avoir les moyens (financiers, et sans doute aussi psychologiques) d’entamer ce genre de démarche (depuis le tout début – le type était brun, je le revois prescrivant pour moi de la théophyline bruno en suppositoire – depuis le tout début, mais plus tard (je tiens l’image, quelque part : le médecin vivait dans cette rue Camille Desmoulins, puis ensuite,ce fut le prof de maths en blouse grise qui s’y installa, je me souviens) celui de mon père – depuis le tout début cette profession et cette corporation m’a effrayé – ça n’a pas changé, plus de cinquante ans plus tard – je l’agonis…)

 

3. échelle fumée noire, 16 mai 2008, 22:25

Le jeune type voulait faire des frites au 5°, en face : tout l’appart à brûlé, les pompiers, les flics en chemises blanches et casquettes, la commissaire en tailleur, le gardien : « il ne savait pas quoi faire pour que l’huile cesse de flamber, et il a eu peur, il s’est sauvé… ». En bas, des tas noirs de fringues carbonisées, des meubles, les gens catastrophés, et de l’eau, partout,de l’eau : c’était hier

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1 Comment

    avions (et avons, suis avec conviction du peuple sans téléphone portable) des livres et des yeux perdus en rêve